Vous êtes en droit de supposer que les constructeurs automobiles de renom mettent tout en œuvre pour atteindre systématiquement un certain seuil de qualité, montrer une certaine maturité technique, faire honneur à leur image de marque… ce genre de choses. Mais parfois à la sortie d’un certain modèle, on dirait que le constructeur a tout fait de travers, ou n’a pas placé la barre assez haut ou qu’il l’a fait dans le simple but lucratif. Au final, cette marque se tourne en ridicule et entraine ses clients avec elle. Voici cinq voitures qui donnent exactement cette impression-là.
Toyota n’a intéressé que peu de clients avec sa relativement chère iQ. Encore moins nombreux sont les amateurs d’Aston Martin qui ont craqués pour cet exemplaire déguisé qui coûte le double du prix. Une minuscule biplace à usage urbain, chez Aston Martin ? Pas étonnant que ce soit un flop.
La marque française possède un riche passé en matière de choses qui sortent un peu des normes. Mais un cabriolet avec le mécanisme de toit le plus complexe possible, duquel vous pouvez oublier des parties derrière vous… il était trop tiré par les cheveux, compliqué, peu pratique et tout simplement mauvais.
En 1980 Ferrari a opté pour le changement et a décidé de produire un modèle plus accessible. Un 2+2 plutôt qu’une étroite biplace. Ce qui donna cette Mondial. Oubliez l’apparence discutable ou l’électronique improbable, ce ne sont pas encore ses problèmes majeurs. En conduisant cette Ferrari en 1980, il vous aurait été tout bonnement impossible de vous défaire de la Golf GTI collée à votre pare-chocs arrière. Pas étonnant que Top Gear (entre autres) l’ait qualifié de pire voiture du siècle passé.
Dans les années nonante, Mazda a voulu mettre une marque de luxe sur pied, sans vraiment en avoir les moyens. Dans la haute catégorie des berlines moyennes, la Xedos 9 a dû batailler contre les Allemandes. Elle était avancée techniquement, mais elle échoua sur chaque point crucial au moment de convaincre l’acheteur sur ses caractéristiques ‘premium’. Son histoire prit fin en 2003 et la marque japonaise ne voulut plus en entendre parler.
La 360 fut la première voiture de Subaru construite à grande échelle. Elle a existé entre 1958 et 1971, et a jouit d’une popularité unique, mais cette ‘Sub’ de moins de quatre mètres et d’à peine 500kg était lente, pas agréable à conduire et fut jugée trop dangereuse pour le marché américain à la fin des années soixante – alors qu’il n’y avait pratiquement pas de crash-test.
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