Même le Scénic II n’échappe pas à la tendance expansive qui semble aller de pair avec le lancement d’un nouveau modèle. Il est donc logique que cette version soit encore plus spacieuse que son prédécesseur. La position assise et l’espace disponible à l’avant comme à l’arrière font de cette nouvelle génération un véhicule familial et/ou de voyage, que l’on pourrait qualifier d’idéal. C’est d’ailleurs sur les autoroutes que le moteur et la suspension se révèlent être au mieux de leur forme. Grâce à trois sièges modulables qui sont individuellement coulissants, rabattables et amovibles, on est en mesure de choisir pour plus ou moins de place pour les bagages, sinon pour les passagers arrière. Le volume de coffre varie entre 430 et 1840l.

La combinaison des matériaux utilisés pour l’intérieur et du stylisme même de l’habitacle s’avère moins réussie que chez la Mégane II, bien qu’il ne nous ait pas été possible d’en désigner la cause véritable. Ce qui est certain, c’est qu’il aurait mieux valu placer le tableau de bord entièrement au centre et que bien des améliorations sont encore possibles question qualité de finition. Toute la série de défauts, dans le véhicule que nous avons testé, en constitue la preuve. L’entourage de la vitre arrière ne nous rappelle que discrètement l’extérieur rebelle de la Mégane II. L’inspiration vient surtout de la Renault Espace. C’est pourquoi le Scénic II est reconnaissable ; mais s’il est moins choquant, il est également un peu moins original, sans que l’on puisse toutefois lui reprocher un manque de caractère, lorsqu’on le voit parmi ses concurrents.