Mitsubishi Outlander 2.0

Par: REDACTION 15-10-2007
Il est clair que l’Outlander n’était initialement pas destiné à ce côté de l’Atlantique. Tant le stylisme de la carrosserie, que celui de l’intérieur, est dépourvu des éléments de style propres aux véhicules européens. On peut défendre le stylisme de la carrosserie, car les performances sont remarquables, mais on aimerait quand même voir des détails plus soignés. Surtout en ce qui concerne le revêtement : l’habitacle semble meilleur marché, qu’il ne l’est en réalité. Les Japonnais n’ont pas vraiment géré efficacement l’espace qu’offrait l’Airtec, dont l’Outlander est dérivé. S’il y a de la place à revendre pour les passagers, le volume du coffre constitue une vraie désillusion. En laissant le couvre bagages à sa place, on ne peut presque rien y caser. L’équipement de sécurité ballotte sous le segment. Seuls les harnais à trois points, l’ABS avec EBD et les deux coussins de sécurité à l’avant sont de série.

En ce qui nous concerne, les caractéristiques de conduite peuvent encore être améliorées. La traction est excellente et les performances sont certainement au-dessus de la moyenne, mais ce modèle présente également d’importants inconvénients. La carrosserie penche beaucoup trop dans les virages et Ő ce qui est encore plus important Ő le comportement routier présente une fâcheuse tendance au sous-virage, surtout en dessous des 60km/h. Mitsubishi est d’ailleurs entièrement conscient des limites du concept. Le constructeur, qui n’avait pourtant plus sorti de nouveaux modèles depuis trois ans, s’est en partie pour cette raison retrouvé un peu à l’arrière-plan. Le plus important à présent pour les Japonnais est de pouvoir lancer des nouveautés. L’Outlander sert à stabiliser les ventes. Ce n’est qu’avec l’introduction de la nouvelle Colt (qui ira en première au Salon de l’auto de Genève en mars 2004) que le constructeur espère reconquérir le segment de marché qu’il a perdu.


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