Zones de basse émission ? Pas pour la police

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Par: VG 08-10-2018

La police est votre amie ? Peut-être. La police donne le bon exemple ? En tous les cas pas lorsqu’il s’agit des zones de basse émission.

Plus de 700 véhicules ne sont pas conformes

A Bruxelles, pas moins de 550 véhicules de police se trouvent sur une liste d’exception. A Anvers, on compte également quelque 280 véhicules. Ces véhicules sont utilisés dans les zones de basse émission, alors qu’ils n’en respectent pas les limites autorisées. Une exception qui selon un porte-parole de la police est ‘prévue juridiquement’. Après tout, des clauses d’exception existent pour la plupart des véhicules des services publiques – avec lesquels le gouvernement se montre plus tolérant qu’en comparaison avec les véhicules des citoyens lambda. Strict serait le mot juste. Une infraction à Bruxelles vous coutera quelque 350 €. A Anvers, le premier délit vous appauvrira de 150 €. En cas de récidive, le tarif part à la hausse. Pour rappel : une première étude portant sur la qualité de l’air n’a pas pu démontrer une diminution de la pollution (mais plutôt l’inverse). En revanche, il est évident que le gouvernement s’est enrichi grâce aux zones de basse émission (LEZ). Bien que la police prévoit l’achat de futurs véhicules moins polluants (essence et diesel), le syndicat de police SLFP estime qu’il s’agit d’une ‘véritable honte’.

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