Alors que les lobbies clament que ‘’la transition s'accélère’’, la réalité du passage à la conduite électrique est la suivante : cela ne fonctionne pas. Pour l'instant, les consommateurs restent réticents à l'égard de cette technologie. Et peu à peu, les conséquences économiques désastreuses du volet transport du “Green Deal” deviennent de plus en plus évidentes. Plus de 100 emplois disparaissent chaque jour dans l'industrie automobile. Des pays comme l'Allemagne et l'Italie ont été durement touchés, mais notre pays n'est pas épargné non plus. Audi Brussels paie le prix de la transition électrique imposée.

Les consommateurs ne sont toujours pas convaincus par la voiture électrique

La Belgique est l'un de ces pays qui, grâce aux véhicules de société, s'électrifie avec enthousiasme. Ailleurs, les choses ne se passent pas aussi bien. En Allemagne, par exemple, où 3 milliards d'euros supplémentaires sont actuellement alloués pour compenser le prix d'achat trop élevé d'une voiture électrique. À partir de janvier 2026, les acheteurs allemands pourront à nouveau bénéficier de subventions à l'achat pouvant atteindre 4.000 € pour les véhicules électriques, à condition que le prix catalogue reste inférieur à 45.000 €. Le programme se poursuivra jusqu'à la fin de l'année 2029. Les autorités locales souhaitent rendre la conduite électrique abordable pour les personnes à revenus moyens ou modestes. Les hybrides rechargeables ne sont pas concernés par cette mesure.

Les milliards affluent

Environ 10 milliards d'euros de primes pour les véhicules électriques ont déjà été versés aux consommateurs entre 2016 et 2023. Mais l'arrêt du programme a entraîné une baisse des ventes de 28 % en 2024. La réintroduction des subventions est plus qu'un cadeau aux consommateurs : c'est une bouée de sauvetage pour l'industrie automobile allemande. La nouvelle réglementation, plus restrictive, permettra-t-elle de relancer les ventes ? 2026 nous le dira.