L'arrivée de l'Audi Q7 a un certain temps menacé la pérennité des versions Allroad, mais les stratèges de la marque allemande sont finalement tombés d'accord : les deux modèle attirent chacun un public spécifique. Et ce n'est que logique, notamment si on en compare les prix de vente. À motorisation semblable, la Q7 est en effet un peu moins chère qu'une version Allroad. Autrement dit, l'A6 doit continuer à séduire la clientèle n'appréciant guère l'allure générale et le gabarit des SUV. L'aménagement intérieur semble même un peu plus raffiné que celui de la précédente génération, un peu moins fonctionnel aussi, mais l'habitacle est toujours aussi spacieux et pratique que les autres variantes A6 break (pardon: Variant).

Comme de coutume, l'équipement de sécurité est exemplaire - si ce n'est que Ingolstadt persiste à honnir les points d'ancrage Isofix en équipement standard. Le propulseur 3.0 TDI, avec 212 chevaux à l'appel, change de propriétaire pour 49.900 €, autant que le 2.7 TDI. Son couple de 450 Nm est évidemment un argument de poids justifiant cette débauche financière. L'équipement de base montre quelques lacunes, notamment l'absence de régulateur de vitesse et l'obligation de piocher dans la liste d'options en tenant à l'oeil l'inflation budgétaire. Le comportement routier est un peu moins tranchant que ce que nous connaissions des Quattro, mais reste exemplaire.