La première BMW série 3 cabriolet remonte à l'année 1977, c'était la E21. Elle n'était pas une "véritable" découvrable BMW, car, bien qu'elle ait été disponible en concession, elle était carrossée par BAUR, et comportait des montants latéraux proéminents. Il fallut attendre l'apparition, en 1985, de la BMW 325i (E30), pour finalement avoir une série 3 cabriolet totalement montée dans les usines bavaroises. Après les noms de codes E36, E46, c'est le millésime E93 qui aura l'honneur de clôturer la belle histoire de la série 3 Cabriolet.
C'est effectivement la nouvelle série 4 qui reprendra le flambeau dans la catégorie des décapotables premium de milieu de gamme, sous le nom de code F33. Elle gagne 26 millimètres en longueur et fait désormais 4 638 mm. L'empattement passe à 2 810 mm (+ 50 mm par rapport à sa devancière). Mais c'est surtout l'élargissement des voies avant et arrière (+45/+80 mm) et le surbaissement de la caisse (-10 mm) qui en plus d'abaisser le centre de gravité, confère à l'ensemble une image plus athlétique. En hauteur, le cabriolet ne fait que 10 mm de plus que le coupé, soit 1 372 mm. Le toit en métal assure un coefficient de pénétration dans l'air (cx) de 0,28. En configuration ouverte, le cx passe à 0,33. Il faudra compter 20 secondes pour ranger le toit métallique derrière les sièges arrières. Cette métamorphose peut s'opérer jusqu'à la vitesse de 18 km/h. Le ciel de toit est de type phono-absorbant et promet une réduction des bruits aérodynamiques de 2 dB. Le coffre dispose d'un volume de 370 litres lorsque le toit est fermé, ce qui représente une augmentation de 20 litres par rapport à la série 3 cabriolet. Une fois le toit rétracté et replié, le volume rétrécit à 220 litres. Si besoin est, une aide électro-hydraulique soulève le toit replié et ouvre l'accès au coffre pour faciliter le chargement.
L'intérieur dispose, outre la dotation standard, de trois possibilités de variantes d'équipement et un pack sport M. Ainsi, les futurs clients auront la possibilité de configurer l'intérieur et l'extérieur du cabriolet selon les finitions Sport, Modern et Luxury. L'orientation typique des commandes vers le conducteur reste d'actualité pour cette BMW. Les sièges conducteur et passager sont équipés d'un guide-ceinture intégré. Ils comprennent le réglage électrique dès la dotation standard. Les deux sièges arrières sont séparés par un porte-gobelet et un vide-poches de série. Le pack sport M, en option, comprend un kit aérodynamique avec des boucliers et des bas de caisse spécifiques, des jantes M de 18 pouces (ou 19 pouces moyennant un supplément), et d'autres éléments badgés "M", comme les marchepieds, le volant et le repose-pied. Les sièges sont habillés de cuir noir avec un passepoil M et des surpiqûres bleu roi. Par ailleurs, la liste d'option promet d'être longue. Elle inclura plusieurs systèmes de navigation et multimédia, l'affichage tête haute, l'avertisseur de collisions piétons (ou autres), le cruise contrôle actif, l'info des limitations de vitesse, l'assistant de trajectoire et alerte de dérive, l'assistant plein phares, l'aide au stationnement et bien d'autres encore.
Pour le lancement commercial, les clients ont le choix entre trois variantes. Deux essences, la 428i et la 435i et une diesel, la 420d. C'est un quatre cylindres en ligne turbocompressé de 2 litres qui équipe la 428i. Il génère une puissance de 245 ch entre 5 000 et 6 500 tr/min et un couple maximale de 350 Nm, disponible entre 1 250 et 4 800 tr/min. Cette entrée de gamme s'élance en 6,4 secondes de 0 à 100 km/h, elle continue son effort jusqu'à la vitesse maximale de 250 km/h, bridée électroniquement. Accouplée à la boîte manuelle, la consommation moyenne est comprise entre 6,8 et 7,0 litres aux 100 kms (6,6 à 6,7 litres pour la boîte automatique à 8 rapports). Elle rejette 159 à 163 grammes de CO2 par km (154 à 157 gr en BVA). Le moteur turbocompressé de la 435i se voit greffé de deux cylindres, toujours en ligne. Son volume grimpe à 3 litres et la puissance atteint les 306 ch aux alentours de 6 000 tr/min. Avec cette augmentation de puissance et un couple non négligeable de 400 Nm entre 1 200 et 5 000 tr/min, il se permet d'accélérer un tantinet plus vite que la 428i sur le 0-100 km/h pour stopper le chrono sur 5,6 secondes. La vitesse de pointe sera, comme le veut désormais la tradition, également stoppée par l'électronique à 250 km/h. Tout ceci induit forcément une augmentation de la consommation moyenne qui s'établit entre 8,1 et 8,4 litres pour des émissions de CO2 de 190 à 195 grammes par km (7,5 à 7,7 litres aux 100 kms et 176 à 180 gr de CO2 par km en BVA). La variante diesel de la 420d confie sa propulsion à un bloc quatre cylindres cubant 2 litres et développant quelques 184 ch à 4 000 tr/min avec un couple de 380 Nm disponible sur une plage de 1 750 à 2 750 tr/min. Elle sprinte à 100 km/h en 8,2 et file jusqu'à une vitesse maxi de 235 km/h. Cela est certes moins que ses homologues à essence, mais cela autorise aussi une diminution au niveau des chiffres de consommation, qui s'arrêtent à une moyenne de 5,1 à 5,3 litres aux 100 kms pour des émissions de CO2 comprises entre 133 et 138 grammes par km. En dotation standard, la transmission du couple aux roues arrières passe par une boîte manuelle à six rapports. Une boîte automatique sport à huit rapports est disponible en option. Cette dernière peut être accouplée à toutes les motorisations et permet aussi de passer les rapports manuellement via des palettes de commandes au volant.
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