Saab a présenté la 9-3 en 2002. Dès cet instant, la marque aurait planifié une variante robuste. Mais le break n'est arrivé qu'en 2005. Et même après le restylage complet en 2007 (offrant une carrosserie plus expressive), il faudra encore attendre deux ans avoir de voir apparaître la solide 9-3X. Celle-ci a une garde au sol surélevée, s'arme de pare-chocs en plastique à l'avant et de jupes latérales résistantes aux chocs pour les conditions d'exploitation les plus difficiles.

Sous le capot : un moteur turbo deux litres avec 210 ch et 300 Nm (à partir de 39.280 €) ou un 1.9TTiD avec 180 ch et 400 Nm (à partir de 35.500 €). Dans le premier cas, la suspension a été rehaussée de 35 mm, la transmission intégrale renforce le tout rendant les déplacements sur le sable ou la boue possibles. Dans le second cas, la garde au sol est seulement surmontée de 20 mm et la traction avant de cette édition hypothèque toute possibilité d'aventure hors du bitume. Les deux versions sont disponibles avec une boîte manuelle à six rapports ou une boîte automatique classique à six vitesses automatique, le système XWD ne s'accommodant pas avec la motorisation Diesel de Fiat, il n'a donc pas été possible de l'installer dans ce cas.

La Saab 9-3X est basée sur le break lancé en 2005. L'aspect extérieur est tout à fait à jour, mais son intérieur a du mal à cacher son âge. Ce sont les matières qui la trahissent, l'ergonomie et les réglages sont plus difficilement critiquables puisque les Suédois ont toujours eu un faible pour ces aspects...

Le moteur essence est docile, sans ne jamais être agressif. Et les performances sont dociles, le sprint se complète en 8,5 secondes. La vitesse maximale est fixée à 230 km/h. Et la direction se distingue par un réglage judicieux. Le châssis est efficace sans que le confort ne soit perdu de vue. La transmission intégrale intelligente offre une excellente adhérence pour acquis et la voiture en charge se maîtrise mieux que la SportCombi, malgré sa hauteur accrue. Les ingénieurs méritent un trophée pour cela.