Opel a pris pas mal d'avance dans le segment des monospaces compacts. Même 7 ans après son arrivée, la première Opel Meriva reste populaire puisqu'elle représente un modèle sur quatre vendu dans ce segment. La nouvelle venue entame sa course vers le succès en grandissant. La deuxième Meriva mesure 4,3 m de long, 1,81 m de large et 1,61 m de haut. Il est même le plus grand dans un segment à la taille compacte. Et que dire du marketing qui va profiter d'une excellente idée... Les portes arrière ont une ouverture antagoniste. Ce n'est pas vraiment un gadget, mais une réelle utilité. Hormis le risque de se rencontrer pour entrer et sortir d'un stationnement en parallèle, ces portes n'ont que peu d'inconvénients. D'ailleurs, il est beaucoup plus facile d'installer les sièges pour enfants.

Le Meriva joue la carte du cocooning. On retrouve les mêmes éléments que dans les Insignia et Astra. Dans cette ambiance agréable à l'œil, malgré des plastiques malheureusement plein de rayures, on profite d'une flexibilité inégalée. À l'arrière, on peut choisir entre une configuration trois places ou deux sièges individuels. L'opération se déroule sans problème et le volume du coffre monte jusqu'à 400 litres. Toutefois, en tant que conducteur, votre attention risque d'être détournée par un volant trop horizontal qui se retrouve dans l'estomac.

Les moteurs à essence affichent entre 100 et 140 chevaux. En Diesel, ils ont 75, 100, 110 et 130 chevaux. Avec 1,4 tonne sur la balance, le Meriva fait, au mieux, un score « honorable ». Pour aller de l'avant, il faut engager franchement la pédale des gaz. Et avec le moteur d'entrée de gamme, c'est même inutile. En plus, avec un embrayage et une direction engourdis, on ne peut pas vraiment profiter des propriétés de la Meriva. Sa suspension est conçue pour limiter les mouvements de roulis. Le contrôle de stabilité ESP est installé de série. Mais en version de base, l'Opel n'a que deux airbags.

Le prix de départ pour l'essence est de 15.350 euros contre 16.450 euros pour le Diesel.