Le Freelander a été présenté en 1997 au Salon de l’automobile de Francfort. Il était donc grand temps de procéder à un relookage. Si certaines modifications sous-jacentes avaient déjà été effectuées en 2001, c’est tout l’extérieur qui est aujourd’hui adapté au reste de la gamme. A l’intérieur, on remarquera la qualité haut de gamme et l’allure plus « tendance » des matériaux utilisés et surtout l’assise améliorée des sièges. Cette dernière constitue une réelle plus-value.

A l’essai, le moteur diesel ne s’est pas vraiment révélé balaise et en combinaison avec la boîte robotisée, ses performances sont même assez moyennes. Mais le Freelander demeure néanmoins un véhicule agréable à conduire. Question sensation et comparé à tous les SUV déjà passés en revue, ce Land Rover compact se rapproche le plus d’une authentique 4x4, toutefois sans les inconvénients (comme le seuil d’entrée élevé) et le prix excessif. Ceci n’est pas un hasard, car le Freelander se débrouille plutôt bien en dehors des sentiers battus, principalement grâce à son électronique intelligente et ses quatre roues motrices permanentes. Chose qui ne peut pas être dite de tous les modèles concurrents.