La nouvelle Astra cinq portes est un succès. Opel, qui pourrait utiliser cette manne providentielle, a déjà enregistré plus de 160.000 commandes en six mois. Et maintenant, la marque au Blitz présente le break héritant d'un terme à la mode : « Sports Tourer ». Traditionnellement, un client d'Astra sur quatre sélectionne ce profil. C'est supérieur à la moyenne de 17% dans le segment des compactes. Le Sports Tourer Astra fera ses débuts au salon de l'Automobile de Paris (du 2 au 24 octobre) et puis en novembre chez le concessionnaire.
De toute évidence, le break joue la carte fonctionnelle. Opel a éliminé la plupart des recoins gênants pour offrir une baie lisse et un plancher plat. En mode normal, le coffre offre 500 litres, mais il peut passer à 1550 litres. Pour cela, il faut plier la banquette arrière 60/40. Cette manipulation peut se faire simplement en appuyant sur un bouton sur le côté du coffre. Avec les dossiers des sièges repliés, la longueur de chargement passe à 1835 mm, 28 mm de plus que l'Astra actuelle.
L'Astra Sports Tourer reprend les bases de la version à cinq portes. L'empattement (2.685 mm) et les voies larges (avant 1.544 mm et arrière 1.558 mm) sont identiques. L'essieu arrière est toujours composé d'un profil en U et d'un parallélogramme de Watt. La seule différence se trouve dans les paramètres de l'amortissement qui sont adaptés pour des charges plus élevées. La suspension contrôlée est également disponible.
La gamme de motorisations comprend huit versions au total, en essence et Diesel. Le système Start&Stop arrivera plus tard en collaboration avec le 1,3 JTD de 95 ch de la version ecoFLEX. Encore plus tard, il s'ajoutera pratiquement à tout le reste de la gamme. Au sommet du catalogue, on trouve un moteur Diesel, le 2.0 CDTI de 160 ch et 380 Nm. Par défaut, les groupes motopropulseurs comptent sur une boîte manuelle à six vitesses, mais une boîte automatique à six vitesses reste possible. Opel nous annonce que l'Astra Sports Tourer peut consommer 5,1 l/100 km seulement avec des émissions de CO2 limitées à 134 g/km.
