Héritier de plus de 60 ans d'expérience du tout-terrain, le Land Cruiser fait partie des pionniers du segment des 4x4 premium utilisable au quotidien. Il tire sa réputation de solidité et de fiabilité par son endurance, ses capacités tout-terrain et surtout sa conception de carrosserie sur châssis-échelle qui encaisse mieux les torsions que la structure monocoque des SUV concurrents.

Dans un premier temps, ce tout-terrain à la carrure d'athlète sera propulsé par un quatre cylindres turbodiesel de 3 litres et 16 soupapes avec double ACT, développant 190 ch à 3.400 tr/min. Il pourra être accouplé à une boîte manuelle à six rapports ou à une boîte auto à cinq rapports.

Le châssis 3 portes signera un chrono de 10,2 secondes pour le sprint au 100 km/h (10,6 en boîte manuelle) et une vitesse de pointe de 175 km/h. Il affichera une consommation relativement contenue, vu les 2 tonnes à déplacer, de 7,9 l/100 km en cycle mixte (8,1 l/100 km en BVM). Le 5 portes réalisera 11,0 secondes (11,4 en BVM) pour le même exercice du 0-100 km/h. La vitesse de pointe se stabilisera également à 175 km/h. La consommation sera à peine supérieure avec 8,1 l/100 km en cycle mixte (8,2 l/100 km en BVM). Cependant, les chiffres de consommation nous ont été fournis à titre indicatif, car ils sont en attente d'homologation finale.

Avec une longueur de 4,780 m, le modèle 5 portes a grandit de 20 mm par rapport à son prédécesseur. Pour info, l'Audi Q7 s'étale sur 5,080 m. Le châssis 3 portes gagne également 20 mm et passe à 4,335 m. Les angles d'approche, de fuite et ventral sont respectivement de 32°, 25° et 22°, soit parfaitement identiques au modèle précédent.

La transmission intégrale permanente du baroudeur japonais est dotée d'une boîte de transfert à 2 moteurs électriques et fait appel à un différentiel central à glissement limité Torsen. Celui-ci se charge de moduler automatiquement la répartition du couple moteur entre les roues avant et arrière sur une plage de 50/50 à 30/70 environ. Il est possible de verrouiller le différentiel arrière pour exploiter les possibilités du véhicule en tout-terrain.

Les 5 modes de sélection mutli-terrain guident le conducteur tout au long des procédures de pilotage, en contrôlant automatiquement la puissance disponible et la force de freinage. Le régulateur de progression au pas et ses cinq réglages de vitesses permettent de négocier les obstacles les plus extrêmes avec plus de précision. L'écran multi-terrain fournit au conducteur la vision des abords immédiats de la voiture via des caméras montées à l'avant et sur les flancs du véhicule.

Les doubles triangles indépendants des suspensions avant ont été revus et l'arrière est équipé de quatre bras avec barre Panhard. Le système de suspension dynamique cinétique, disponible en option, optimise le travail des barres stabilisatrices afin d'améliorer le comportement sur et hors route. La suspension variable adaptative propose trois types de réglages : Normal, Confort ou Sport.

L'habitacle a fait l'objet d'un ample remaniement esthétique, avec une console centrale proéminente intégrant un écran multimédia de 7 pouces. Sous les réglages de la climatisation, un nouveau panneau de commandes permet de gérer les dispositifs techniques de conduite routière et tout-terrain. Placées de part et d'autre du gros bouton de sélection multi-terrain, on retrouve les commandes de la transmission intégrale et de la suspension variable adaptative. Ils s'activent par le biais d'une molette et d'un curseur éclairé. Au niveau de l'habitabilité, on notera que l'angle de rabat de la deuxième rangée de sièges est passé à 46° afin de faciliter l'accès à la dernière rangée de sièges logée dans le coffre.

En définitive, on imagine que le Land Cruiser de Toyota devrait avoir encore de belles années devant lui. Ses capacités techniques avancées font de lui un vrai baroudeur, très capable en hors piste. Il ne tiendra qu'aux futurs propriétaires d'oser les y emmener, car la plupart des concurrentes, bien qu'elles soient taillées pour les mêmes escapades, n'auront pas forcément la chance de prouver ce qu'elles valent en dehors des villes, si ce n'est en escaladant leurs trottoirs.

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