Le nouveau Defender sera proche de ce qu’il était déjà auparavant. Il est évident que son remplacement ne sera pas chose facile. Comment concevoir une nouvelle version du modèle qui a été si déterminant pour votre image de marque ? Surtout qu’il avait à peine changé durant les sept dernières décennies.
Essais et erreurs
Après toute une série d’essais et d’erreurs visiblement. Un premier concept car s’est fait dézinguer par le groupe d’utilisateur actuel de Defender. C’est pourquoi ils sont repartis d’une feuille blanche. Le Defender, après une décision sous pression, ne sera pas un jouet tout terrain tendance. Mais quoi alors ?
Alors que Mercedes a résolu un problème similaire avec son Classe G en ne modifiant qu’au minimum possible l’apparence du modèle, Land Rover a plutôt fait le choix d’une sensible évolution de style. Mais la philosophie de base du modèle original n’a pas été reniée. C’est du moins ce que semblent prouver les prototypes photographiés sur la voie publique.
Qu’en est-il du Discovery ?
Les rivets, gouttières et autres charnières semblent avoir disparu. Mais sa forme rectangulaire, son pare-brise vertical et ses flancs taillés à la serpe… sont toujours bien présents. Et il semble que la porte arrière soit tout de même articulée par des charnières. Du coup, les formes nous font penser à celles du Discovery de la génération précédente (celle-ci). Cela signifie également que la dernière et controversée évolution de style de ce modèle (regardez ici), n’est pas une coïncidence. Vous ne trouvez pas que l’imminente Defender ressemble à un croisement entre ces deux modèles tout-terrain ? Et qui a reconnu les poignées de portières – en effet – du Discovery ?
La portière du coffre se présente presqu’entièrement nue. Mais il y a fort à parier que la version de production sera agrémentée de l’habituelle roue de secours. Sur le Discovery, elle se trouve sous le plancher de coffre, derrière le bouclier, mais les porte-à-faux raccourcis du Defender ne laisse pas suffisamment d’espace pour ce faire.
Une boule d’attelage amovible ! C’est ce que l’on peut en déduire après étude de la découpe du bouclier arrière. Un contraste frappant avec la lourdeur de l’assemblage dont disposait la partie arrière du Defender sur laquelle venait se fixer le crochet.
Fini le châssis échelle
Les Britanniques n’ont pas encore parlé de technique, mais ces premiers clichés nous permettent d’avancer quelques caractéristiques cruciales. La première : terminé le châssis en échelle. Cela signifie inévitablement que ce modèle sera moins facile à manipuler. La seconde observation : le Defender est perché moins haut. Du moins, tel que nous pouvons l’observer sur les photos. Vous pouvez donc vous attendre à une suspension pneumatique réglable. Et enfin, nous voyons que la suspension à essieux rigides, à laquelle le Defender doit ses débattements de suspension extraordinairement longs pour l’utilisation en tout terrain, a disparu. Aussi bien à l’avant qu’à l’arrière (la Mercedes G l’a conservé à l’arrière). C’est ce qui catapultera les qualités routières vers le 21éme siècle. Land Rover veut que le Defender, comme nous le constatons sur le #hashtag qu’elle porte, se positionne toujours comme le meilleur tout-terrain du monde. Cela signifie que l’électronique doit inéluctablement rester en dehors de tout cela.