Une Ferrari est toujours particulière. Mais elles n’ont pas toujours été particulièrement particulières. Surtout durant les premières années, jusqu’au moins la fin des années soixante, les créations de Modène se distinguaient par leur design épuré et minimaliste.
Style fifties
Le nouveau Coupé 2+ (car s’il n’y a pas de véritable banquette arrière, elle est tout de même plus qu’une simple deux places), est certes moderne, mais propose un style plus simple et clairement moins criard que bien d’autres créations récentes de l’entreprise. Ce n’est pas le fruit du hasard – car Ferrari déclaré d’entrée de jeu : la Roma doit adopter le style des années cinquante et soixante. Et plus spécifiquement celui de Rome, bien que ce soit probablement une excuse pour en justifier le nom. Cela aurait très bien pu être Portofino ou Cannes. Mais il existait déjà une Ferrari Portofino…
Les Italiens veulent surtout parler de design. Du design unique de la console centrale pour l’intérieur, ou des feux arrière encastrés, des feux diurnes flottants ou encore des poignées parfaitement intégrées dans les portières, pour l’extérieur.
Rapide, bien entendu
Néanmoins, les spécifications mettent vraiment l’eau à la bouche. Sous le capot, un 3,9l V8 turbo produisant une montagne de puissance. 612cv et 760Nm. Il est couplé à la transmission motorisée à double embrayage de huit rapports, introduite dans la SF90 Stradale. Elle n’inscrit que 1.472kg sur la balance, ce qui suffit pour boucler un 0-100km/h en 3,4 secondes. 5,9 secondes de plus et vous vous retrouvez à 200km/h au compteur, pour continuer inlassablement jusqu’à atteindre une vitesse maxi de 320km/h.
Ce sur quoi Ferrari reste bien plus discret : quand pourrons-nous effectivement voir évoluer la Roma dans son habitat naturel et combien devrait-elle couter.