Le Discovery de Land Rover est le tout terrain le plus adroit de notre époque. Et pas seulement si votre terrain de jeu se situe entre les tropiques du Cancer et du Capricorne. Au premier coup d'œil, on dirait un face-lift, mais les Britanniques ont modifié le châssis, ajouté un moteur Diesel supplémentaire et revu tout l'intérieur. Dès lors, on peut parler de nouvelle génération. La quatrième, en plein vingtième anniversaire du Discovery. Le prix de base pour le désormais célèbre V6 Diesel 2.7 litres est 46.100 euros. Le nouveaux trois litres de cet essai est de 55.900 euros.

Les principaux éléments de carrosserie principal n'ont pas été modifiés, mais les passages de roues peints, les nouveaux pare-chocs et boucliers, les jantes différentes et surtout une nouvelle calandre avec des optiques retouchées donnent un Discovery nettement plus élégant (et coûteux). Au point qu'on peut douter de l'intérêt d'un Range Rover... Car la qualité intérieure s'aligne sur le Range alors que celle de la génération précédente était insuffisante. Le tableau de bord, la console centrale et les assises sont toute nouvelles et correspondent à une voiture de ce niveau de prix. Mais le Discovery a gardé ses principales fonctionnalités. On peut opter pour une configuration 5 ou 7 places et la capacité de chargement est la même (280 à 2558 litres).

Le Discovery 4 roule et se comporte mieux sur la route, sans compromettre ses capacités hors bitume toujours aussi bonnes. Cela est dû à l'emprunt de la géométrie de suspension du Range Rover Sport. Ce qui rend la conduite plus efficace et le freinage plus mordant. Voilà pourquoi Land Rover parle d'un vrai changement générationnel. Le V6 Diesel 2.7 litres de 190 ch reste dans la gamme, mais l'intérêt se porte sur le 3 litres. Il lui faut 9,6 s pour le sprint de 0 à 100 km/h, consomme à peine plus de carburant et dispose d'un couple de 600 Nm - un record dans sa catégorie. Il convient aussi à toute personne souhaitant l'utiliser comme bête de somme. Le tout terrain reste bien sûr une sinécure pour lui. Mais, maintenant, il est, en plus, royal sur le bitume.