Il s'est écoulé trois ans depuis notre premier test de la Hyundai i30. En lançant ce modèle, la marque coréenne a progressé à pas de géants dans le segment des familiales moyennes. Entre-temps, la i30 s'est adaptée aux besoins de son temps. Sa silhouette a été légèrement retravaillée, surtout pour optimiser le coefficient de résistance à l'air. Mais elle n'a pas gagné en caractère.

Le tableau de bord a changé. L'habitacle est spacieux, les ingénieurs ayant énormément planché pour le faire paraître encore plus grand. Ils ont partagé de façon très équitable l'espace entre les passagers avant et arrière. Un passager de grande taille (1,90 m) n'éprouvera aucune peine à s'installer derrière, même lorsque le siège devant lui est reculé au maximum. Le coffre engloutit jusque 340 litres, et près de quatre fois plus (1250 litres) lorsque la banquette est repliée.

L'équipement de sécurité comprend le dispositif de correction d'assiette et 6 airbags. Le moteur Diesel 1.6 litre libère 90 ch et 235 Nm, il est couplé à une boîte manuelle à 6 vitesses et un système Start/stop. Hyundai promet une consommation de 4,3 litres/100 km (et 110 grammes de CO2/km), mais nous n'avons jamais pu descendre sous 5,4 litres. La servodirection électrique est totalement insensible, les suspensions réduisent le confort et les gommes à faible résistance soulignent vite le caractère sous-vireur de la i30. Les performances sont médiocres, surtout en accélérations : il faut 15 bonnes secondes pour atteindre la barre des 100 Km/h. Mais il ne faut pas accabler Hyundai outre mesure : un surcroît de sobriété exige en effet les mêmes concessions de la part de toutes les marques.

La version testée est très complète et revient à 21 949 €, mais l'on peut déjà acquérir une i30 BlueDrive pour la somme raisonnable de 17 949 €.