L'histoire de la Hyundai Santa Fe sur le marché belge débute en 2001, une période où les SUV et SAV étaient en plein boum. Cinq ans plus tard, au Salon de Bruxelles 2006, a débuté la deuxième génération de Santa Fe, pour laquelle plus de 20.000 clients belges et luxembourgeois ont apposé leur signature sur le bon de commande. Dans 56% des cas, cela concernait une version à deux roues motrices. La deuxième génération gagnait un look et était plus sérieuse. Non seulement par son apparence, mais aussi au niveau des moteurs. Récemment, le Santa Fe a encore connu un lifting très subtil. Les optiques avant et le pare-chocs arrière sont plus modernes, la calandre est adaptée pour ressemble aux autres modèles Hyundai et les rétroviseurs accueillent, habitude actuelle, des rappels de clignotant. L'innovation sous le capot est plus radicale avec le moteur 2.2 Diesel CRDi mis à jour avec maintenant 197 ch et un couple de 436 Nm. Il y a aussi une boîte automatique à six vitesses disponible. Le Santa Fe s'installe dans la gamme Hyundai entre le tout nouveau ix35 remplaçant le Tucson et l'impressionnant ix55 de 4,84 m équipé d'un moteur Diesel 3.0 V6. Le Santa Fe est le plus ancien SUV de la famille Hyundai. Avec le 2.2 CRDi 4WD en finition Lounge, les prix débutent à 35.799 euros. Nous avons testé un modèle avec boîte automatique et 4 roues motrices doté de la finition la plus élevée, l'Executive, affichant un tarif de 41.149 euros.

Pour autant d'équipement, il faut se tourner vers les marques premium : l'Audi Q5 2.0 TDI de 170 ch avec traction intégrale Quattro et boîte S tronic automatique a un prix de base de 42.640 euros. La BMW X3 se place à côté, avec 177 ch pour le 20d à 39.150 euros. La Mercedes-Benz GLK 250 CDI avec 4MATIC et boîte automatique à sept rapports s'affiche au prix de base de 44.528 euros. Enfin, la Volvo XC60 doit invoquer son D5 - un bloc de 2,4 litres à 185 chevaux - qui coûte au moins 40.580 euros. La Land Rover Freelander n'est pas vraiment un concurrent avec la puissance maximale limitée à 150 ch du TD4. Le Jeep Cherokee est à 36.900 euros mais il faut ajouter 1600 euros pour la boîte automatique à cinq rapports associée au moteur 2.8 Diesel CRD développant 163 ch. Et puis il y a le Kia Sorento : même moteur, même puissance. Le tarif est de 39.990 euros + 1.500 euros pour la boîte auto, soit 350 euros de plus cher. Nissan attire l'attention avec l'X-Trail de 173 chevaux du 2 litres Diesel. Il est à 35.750 euros, mais le modèle est plus ancien. Du côté de Subaru et Toyota, il n'y a pas vraiment de concurrent au Santa Fe.

Hyundai a réussi le mariage entre le nouveau Diesel 2.2 16V CRDi, les quatre roues motrices et la boîte automatique à 6 vitesses. Le Santa Fe avec donc une agréable surprise pour le fonctionnement et le confort général. Le moteur est doux et plein de vie dans toutes les conditions d'exploitation et la BVA fait son travail en passant les vitesses en douceur. À tout moment, la voiture laisse suffisamment de réserve de puissance. La consommation se situe de 9 à 9,5 l/100 km. Le Santa Fe n'a certainement pas à avoir honte de sa base. Il a peu de mouvement vertical et ne prend pas de roulis. Il se manipule donc facilement en virage et ne souffre pas de bruits de vent. Petit bémol toutefois sur le contrôle automatique de la température et l'indicateur « eco ». Par contre, on apprécie l'impression générale de grande qualité et le prix serré...