SCORE Nissan Qashqai 1.6 dCi Xtronic
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Intérieur80%
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Extérieur81%
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Sécurité77%
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Sur la route78%
Choix de materiaux / finition
Pratique et spacieux
Peu de sensation de direction
Système de suspension multi-bras uniquement avec 4x4
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s="internalLink" href="http://fr.auto55.be/actu/21256-c-est-la-nouvelle-nissan-qashqai-">La toute nouvelle Nissan Qashqai est disponible (pour le moment) qu'avec le 1.2 turbo essence développant 115ch, ou bien avec un des deux moteurs diesel que nous avons déjà vus dans d'autres produits de l'alliance Nissan-Renault - le 1.5 dCi de 115ch et le 1.6 dCi de 130ch. Pour l'été, un moteur plus puissant de 1.6 litres turbo (163ch) fera son entrée dans la Qashqai.
Nissan propose toujours son populaire SUV avec les niveaux de finitions ‘Visia', Acenta' ou ‘Tekna', bien qu'il existe déjà quelques ‘Editions' avec des équipements spécifiques pour des clients exploitant une flotte ou bien les mordus de technologie. Les prix débutent à 20.990 € et grimpent jusque 30.890 €, ce qui signifie qu'une Qashqai de la nouvelle génération coûte environ 500 € de plus que le modèle qu'elle remplace.
Cette fois, nous avons choisi le 1.6 diesel associé à la boîte automatique X-tronic CVT (transmission à variation continue), une option à 1.500 € que vous ne pouvez pas combiner avec les quatre roues motrices (2000 €). Notre voiture d'essai coûte 32.890 € au total avec un équipement bien fourni.
Extérieur
La nouvelle Qashqai a une apparence plus robuste que jamais. La ligne d'accotement est plus haute tout comme la caisse en générale (garde au sol), mais nous avons aussi remarqué des passages de roues plus prononcés et une ligne de capot taillé en V qui rajoute du dynamisme au design. Et en faisant attention au montage des panneaux de carrosserie, les Japonais ont fait monter l'impression de qualité à un niveau supérieur. La nouvelle Qashqai est aussi plus longue, plus large et plus basse que le modèle sortant. Nous l'avons mesurée à 4,37m pour 1,80m de large et une ligne de toit à 1,59m en partant du sol.
Intérieur
Maintenant que le toit se rapproche du sol, vous serriez tentés de penser qu'il y aurait moins de place pour la tête dans le cockpit. Ce qui est bien loin de la vérité. Les ingénieurs ont réarrangé les garnitures de la Qashqai pour s'assurer que les passagers puissent profiter de plein d'espace pour la tête et les genoux - plus qu'avant. Et il n'y a même pas de supplément à payer pour cela. L'espace pour les bagages a même augmenté de 20 litres pour en contenir 430 en configuration normale. Le coffre a un double fond et il s'avère pratique.
Les positions d'assise et de conduite sont plus que correctes et il y a pas mal de possibilités de réglages du sièges et du volant (tous deux réglables en hauteur et profondeur). En cherchant vraiment la petite bête, on trouve que le volant n'est pas suffisamment à la verticale et que nous avons dû chercher un peu trop longtemps dans les menus pour trouver comment connecter ou déconnecter les aides à la conduite
Nissan a utilisé des panneaux moussés pour la console de bord et la finition est de bonne facture. Ce n'est pas le plus charismatique des intérieurs, mais il n'y a pas vraiment de grosses erreurs à citer. Même en ce qui concerne les espaces de rangement, qui sont abondants sur les portes, la boîte à gants et le tunnel central. La navigation d'origine est bien entendu disponible et l'ordinateur de bord peut télécharger la musique de votre smartphone. Mais sommes nous vraiment intéressés à télécharger des applications spéciales et à payer des coûts supplémentaires pour cela ? C'est une bonne question.
Sécurité
Six airbags, ABS avec assistance au freinage d'urgence, un assistant de démarrage en côte, le contrôle de la pression des pneus, le contrôle de stabilité et des ancrages Isofix pour les plus petits sont inclus dans la facture de base. Cela devrait suffire pour décrocher cinq étoiles à l'EuroNCAP, bien qu'ils n'aient pas encore crashé de Qashqai pour l'instant.
Les systèmes comme la reconnaissance des panneaux de signalisation, l'avertisseur d'angle mort, l'alerte de changement de ligne, la détection d'objet en mouvement, le freinage d'urgence autonome ou l'alerte de fatigue sont sur la liste d'options. La plupart des applications sont regroupées dans des package à 600 €, ce ne sera donc pas si cher. Malheureusement, la roue de secours ne fait pas partie de l'équipement standard.
Sur la route
La nouvelle Qashqai pèse 40gk de moins que son prédécesseur et elle est équipée d'une suspension classique (McPhersons à l'avant et une simple barre à l'arrière). Nous aurions bien entendu préféré un système multi bras plus moderne pour les suspensions arrières (meilleur confort, amortissement plus efficace etc), mais Nissan ne le propose qu'en combinaison avec l'option quatre roues motrices. Et comme nous vous l'indiquions dans l'introduction, les quatre roues motrices ne sont pas disponibles si vous optez pour la transmission X-tronic. C'est vraiment une automatique avec changement de rapports à variation continue. Nous Européens, ne sommes pas vraiment fan des systèmes avec un manque de connexion entre les tours/min et la vitesse. Et c'est pour çà que les ingénieurs de Nissan utilise ce système autant que possible pour simuler le fonctionnement d'une boîte automatique conventionnelle. Nous devons admette qu'ils ont fait un super boulot.
De plus en plus, l'électronique s'immisce dans le comportement des automobiles. Parfois, c'est une bonne chose - le frein moteur simulé rend la combinaison avec la boîte X-tronic CVT bien plus supportable - mais dans la plupart des cas, nous ne sommes pas convaincus par cette ‘évolution'. Bien que la direction assistée électrique ait une résistance variable, elle ne remonte pas suffisamment d'information de la voiture. Par conséquent, un manque de confiance s'installe. En plus, les freins se manifestent d'une façon que nous n'avions pas appréciée dans le passé et que nous n'aimons toujours pas. Nissan les utilise comme un différentiel à glissement électronique pour réduire le sous virage (au lieu de régler les suspensions). Les Japonais ont remarqué que les grands mouvements de caisse (lorsque vous passez un ralentisseur par exemple) peuvent être contrôlés en actionnant brièvement les freins avant et arrière séparément. Les ingénieurs sont très fiers de leur nouvelle idée lumineuse. Nous ne sommes toutefois pas convaincus. Il n'y a pas de valeur ajoutée en fait.
La nouvelle Qashqai est équipée d'une nouvelle tige de stabilisation pour éviter qu'elle ne prenne trop de roulis dans les virages, qu'elle ne se cabre pas en roulant ou qu'elle ne plonge lors des freinages. Les ressorts sont donc moins confortables, c'est le prix à payer. La conduite est très dure et les jantes de 19 pouces (formant partie de l'équipement de notre véhicule d'essai) n'arrangent pas les choses.
De nos jours, une boîte à double embrayage offre un meilleur rendement qu'une boîte manuelle lorsqu'on prend en considération la consommation et les performances. Mais ce n'est pas le cas avec une boîte CVT, surtout en accélération - le zéro à cent prend 11,2 secondes, soit 1,2 secondes de plus qu'avec la boîte manuelle. Heureusement, la CVT est très vigilante. Seuls deux décilitres supplémentaires s'échapperont de votre réservoir tous les 100km et malgré tout la Qashqai n'est pas très gourmande. La moyenne (mixte) est de 4,6l/100km (119g/km CO2). Et le moteur le plus économique se contente de 3,8l/100km ou 99g/km CO2. En ce qui concerne la vitesse de pointe, notre 1.6dCi 130 X-tronic atteint les 183km/h.
Conclusion
Les deux premières phases de la Qashqai furent un réel succès commercial. Avec cette troisième phase, le SUV de Nissan a su rajeunir au bon moment. Elle a tout aussi bien amélioré ses défauts que ses qualités. Avec ce nouveau look plus sportif et plus élégant, elle compte bien élargir sa clientèle. La gamme de motorisation proposée actuellement n'est certes pas encore complète, mais elle correspond majoritairement à la demande. Sans réellement proposer un changement radical au niveau de la conduite, on peut tout de même dire que la Qashqai se bonifie avec le temps et qu'avec ce qu'elle propose elle a encore de beaux jours devant elle.