Les principaux constructeurs automobiles gardent encore leurs hybrides plug-in sous la main. Il faudra encore une année pleine avant de voir (peut-être) la Chevrolet Volt lancer la première étape. Mais la demande de véhicules respectueux de l'environnement a déjà offert des opportunités à certains acteurs de niche. On peut penser à Tesla avec son Roadster sur un châssis Lotus. Il y aussi Henri Fisker, ancien d'Aston Martin, qui a lancé sa propre marque. Il y a un an, il a étonné ses supporters et ses « ennemis » avec le prototype de la Karma, une quatre places électrique. Et maintenant, au même salon de Detroit, la version de production est prête. On note très peu de changements par rapport au concept. À l'intérieur, les matériaux ont été améliorés car c'est là surtout qu'il y avait beaucoup de critiques négatives.
Fisker a choisi un châssis space-frame en aluminium. Dans ses entrailles, l'on trouve non seulement un pack de batteries lithium-ion, mais aussi un quatre cylindres 2 litres turbo GM de 260 chevaux utilisé comme générateur pour augmenter l'autonomie lorsque les batteries sont vides après 80 km environ. Car les roues de 22 pouces sont mises en rotation par deux moteurs électrique de 201 ch. La Karma n'est pas un enfant de cœur puisque sa vitesse de pointe est de 200 km/h et que le 0 à 96 km/h ne demande que 5,8 secondes.
Fisker envisage de construite 15.000 Karma par an. Les 1300 premiers exemplaires ont déjà trouvé acquéreur. Au Etats-Unis, le modèle coûte 87,900 dollars. Fisker compte proposer aussi sa Karma en Europe, mais cela est encore un projet. Le constructeur a aussi présenté à Detroit un concept coupé cabriolet de sa berline : la Karma Sunset.
