La nouvelle Hyundai Sonata (qui sera baptisée i40 chez nous) s'est vu greffer la technologie hybride. La recette inclut un moteur à essence, un moteur électrique fournissant une assistance et une batterie placée dans le coffre, contre la cloison. L'originalité vient de l'utilisation d'une batterie au lithium polymère au lieu des habituelles solutions nickel-métal et lithium-ion.
Le moteur essence de 2,4 litres et le moteur électrique de 40 ch procurent, ensemble, 209 ch et 264 Nm. La berline peut même rouler jusqu'à 100 km/h sans avoir besoin du bloc thermique. Pour l'usage urbain en particulier, et par la présence d'une grande batterie, la voiture est dotée de la technologie start/stop. La quatre-portes avale 6,4 l/100km, ce qui représente environ 40% de carburant en moins qu'une version non hybride. En comparaison avec les concurrents directs (les Toyota Prius, Auris HSD et la nouvelle Lexus CT200h en tête), Hyundai n'utilise pas une boîte CVT (transmission à variation continue avec un système d'engrenage planétaire), mais une transmission automatique à six vitesses mise au point par la marque.
Contrairement à la pratique normale, Hyundai ne s'est pas contenté d'apposer un logo hybride sur la carrosserie. Les badges sont là, mais ils sont accompagnés d'un travail sur la carrosserie et d'un grand nombre de petits changements. L'inspiration du nouveau nez vient du concept i-Flow montré à Genève. La Sonata hybride se crée ainsi son propre positionnement. L'intérieur garde les gadgets typiques des hybrides comme l'affichage d'informations spécifiques.