Les 5 plus grandes tricheries en Formule 1

Durant la dernière course de F1 de l’année, Infiniti Red Bull Renault s’est vue exclue des qualifications après la découverte d’un aileron avant dont la mobilité était supérieure à ce qui est autorisé. Les deux monoplaces ont donc été envoyées en fond de grille pour le dernier GP de la saison qui s’est déroulé à Abu Dhabi. La tricherie a toujours existée en sport automobile. Nous vous dressons une liste des 5 meilleurs ‘tricheurs’ de la F1.

Tyrrell – Plomb dans le réservoir (1984)

Une auto plus légère est une auto plus rapide. Tout le monde le sait. Par conséquent, presque chaque catégorie automobile doit respecter un poids minimum. Comme en F1, en 1984. Durant la course, le bolide de l’écurie Tyrell de 1984 (une des rares sans turbo) roulait bien en dessous du poids minimum légal. Lors des ravitaillements (pour les voitures qui étaient pesé en fin de course) ce n’est pas seulement du carburant qui était injecté dans le réservoir, mais bien 60kg (!!) de petites billes en plomb.

McLaren - 2 pédales de freins (1997)

En 1997 les McLaren souffraient beaucoup moins du sous-virage et profitaient d’une meilleure traction en sortie de virage. Personne ne s’en aperçu jusqu’à ce qu’un photographe glisse en douce son appareil dans le cockpit et prenne un cliché du pédalier de la monoplace. Devinez-quoi ? Les McLaren avaient une pédale en plus : en plus des freins traditionnels, le pilote disposait d’une autre pédale lui permettant de freiner uniquement les roues arrière, pouvant ainsi gérer la motricité.

Lotus - 2 châssis en un (1981)

La Lotus 88 jouissait d’un design ingénieux. Elle faisait usage de deux châssis qui étaient relié indépendamment. Le premier comprenait le cockpit est une suspension indépendante, le second tenait la carrosserie. En fait ce dernier jouait le jeu d’un énorme aileron qui générait à lui seul un effet de sol considérable. Un ingénieux système hydraulique se chargeait de baisser la garde au sol durant la course, mais lors des contrôles (qui se déroulaient à l’arrêt) la hauteur minimale de caisse de 6cm était respectée.

Benetton – Contrôle de traction (1994)

Le contrôle de traction était interdit en 1994. Mais des recherches ont démontrées que les bolides de Benetton qu’utilisaient, entre autres, Michael Schumacher, embarquaient bien du matériel technique et un logiciel. Mais son utilisation n’a jamais pu être prouvée.

Renault – Mass damper (2005)

Renault a construit un contrepoids hydraulique suspendu dans le nez de ses autos. C’est un système qui compense les mouvements de rebonds verticaux supportés par le châssis, permettant à la voiture de rester plus à plat et donc plus stables. Les autres écuries se sont empressés de l’utiliser (certaines mêmes pour l’arrière des monoplaces). Il a finalement été interdit en tant que ‘dispositif aérodynamique mobile’, bien qu’il se trouvait dans la voiture et que l’air ne circulait pas dessus.

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