L’Audi TT RS est de retour. Oui, avec des boucliers élargis, des jantes en alliage de 19 ou 20 pouces, de nouvelles grilles de calandre, des coloris exclusifs, des sièges sport et des habillages intérieurs remis à jour. C’est déjà sympa, mais ce n’est pas ce que recherchent les fans. Ce qu’ils veulent savoir, c’est ce qui se passe sous le capot.
Cinq cylindres
Effectivement, Audi conserve son brillant cinq cylindres turbo. Il cube toujours 2,5l, mais a été revu sur un bon nombre de points. La friction interne et la pression de suralimentation ne sont que deux des points sur lesquels ils ont travaillé. Le résultat : 400cv et 480Nm. Donc 60cv et 30Nm de mieux que ce que proposait l’ancienne génération TT RS. Et la TT a du souffle à revendre. La courbe de couple reste au zénith entre 1.700 et 5.850tr/min.
Exclusivement automatique
Les plus virils d’entre nous voudront passer les vitesses manuellement, même si c’est plus lent. Ils seront malheureusement confrontés à une seule et unique boite automatique et verront leurs yeux exorbités à l’idée que le launch control s’immisce dans l’accélération. Cette TT RS s’adresserait donc aux petits jeunots désireux de s’amuser. Il suffit de placer le levier de la nouvelle boite auto à 7 rapports et double embrayage en position D, d’activer le mode sport, d’écraser le frein et la pédale des gaz en attendant que le régime se stabilise à mi-hauteur et 3,7 secondes après avoir lâcher le frein, vous aurez atteint les 100km/h. La vitesse maxi est électroniquement limitée à 250km/h. Vous pourrez cependant, contre espèces sonnantes et trébuchantes, repousser cette limite à 280km/h. Vous préférez un roadster ? Il faudra alors compter deux dixièmes de plus sur l’exercice du sprint. Ce dernier est en effet un peu plus lourd.
Disponible en automne
Les nouvelles Audi TT RS et TT RS Roadster arriveront en concession dans le courant de l’automne. Les prix suivent.