Il n’y a pas de lifting plus important que celui de la Volkswagen Golf. Et soyons honnêtes: ce n’est pas pour la profondeur de ses modifications stylistiques. Les Allemands ne vont pas au-delà des subtilités. Mais c’est bien pour cela que la Golf est toujours, n’en déplaise à certains, la référence dans son segment. La Golf est la reine des chiffres. Chose que Volkswagen ne manquera certainement pas de souligner.
Raffinée subtilement
Volkswagen change très peu, et presque tout en même temps. Vous pouvez donc apercevoir des ajustements au niveau des boucliers (avec désormais plus de pseudo entrées d’air, pour favoriser l’aérodynamisme), de nouvelles sorties d’échappement et des clignotants dynamiques (qui évoluent de l’intérieur vers l’extérieur lorsqu’ils clignotent). A l’avant, le design des boucliers s’intègre mieux avec celui des projecteurs de phare. Le temps du Xénon a sonné. C’est au tour du LED de prendre les commandes. Il y a aussi quelques touches de chrome à l’arrière, sous forme de (tout aussi fausses) canules d’échappement intégrées de part et d’autre du bouclier. A ce niveau-là, la Golf GTI se distingue avec des éléments arrondis ainsi qu’avec des lignes plus agressives et un stripping rouge (qui par exemple est finement intégré dans les optiques de phares).
Tendance
Au premier coup d’œil, les changements intérieurs sont assez sommaires. Il ne semble pas y avoir grand-chose de plus qu’un plus grand écran d’info divertissement. Mais ne vous méprenez pas, Volkswagen en a fait plus.
Désormais, la diagonale de l’écran d’affichage (optionnel) fait 9,2 pouces, bien que vous deviez effectivement soustraire quelques centimètres, car c’est la place qu’occupe les touches digito-sensibles qui remplacent les anciens boutons. L’ensemble a cependant l’air bien plus moderne. Tout comme l’instrumentation, si du moins la case Active Info Display a été cochée dans la liste des options. Oui, la Golf est maintenant disponible avec une instrumentation entièrement digitale. C’est une première d’après les gens de Wolfsburg, mais si vous nous posez la question, nous répondrons que l’Audi A3 en dispose déjà, tout comme la Peugeot 308.
Il n’y a pas d’autre compacte moyenne qui puisse être commandée de la main. C’est possible avec la Golf, grâce au Gesture Control. Il existait déjà sur un concept et nous l’avons découvert en essayant la dernière BMW Série 7 (dans laquelle il ne nous a pas forcément convaincu). Il s’agit bien entendu du système qui permet de commander l’info divertissement par de simples gestes de la main.
Plus de technologie
La Golf restylée peut rouler toute seule. Du moins dans un certain nombre de situations bien définies. Grâce à des fonctions comme le Front Assist avec Pedestrian Monitoring, le Traffic Jam Assist, l’Emergency Braking et en combinaison avec l’assistant de dévoiement et le régulateur de vitesse actif, la Golf peut se diriger seule, accélérer et freiner sans l’intervention du conducteur. Jusqu’à la vitesse de 60km/h. Pratique dans les bouchons par exemple.
Nouvelles motorisations
La principale nouveauté réside dans l’arrivée du nouveau 1.5 litre TSI Evo. Ce bloc délivre 150cv, dispose du système de désactivation des cylindres (lorsque vous sollicitez peu le moteur) et finira à terme par envoyer le 1.4 TSI en pension. Oui, il est effectivement un peu plus grand, ce qui confirme que la tendance du downsizing commence à s’inverser. Une variante ‘Bluemotion’ de ce nouveau moteur fera aussi son apparition. Elle est plus propre, mais aussi moins puissante de 20cv. Par contre, la GTI gagne en puissance. Elle reçoit 10cv de plus, pour un total de 230cv. Une puissance jusqu’ici réservée à la Golf GTI Performance, qui se verra également octroyer un renfort de cavalerie, puisqu’elle comptera 245cv.
Volkswagen ne pipe pas mot concernant les TDI, ce qui nous pousse à croire que l’offre mazout ne sera pas altérée. Cependant il a été signalé que la boite automatique DSG à six rapports fera tout doucement ses adieux. Désormais, toutes les transmissions automatiques des Golf disposeront de sept rapports.