La nouvelle BMW M5 fait l'objet de critiques de plus en plus vives. Surtout sur les forum de passionnées. Et cette fois-ci, il ne s'agit pas du comportement parfois instable des ressorts en raison de son poids colossal, mais d'économies clairement visibles. On sait déjà que le prix est stratosphérique – environ 150.000 euros pour un modèle ‘de base’ – mais en même temps, BMW va plus loin que jamais dans la limitation des composants uniques.
L’accent est mis sur le choix de BMW d’adopter une voie arrière élargie, comme le constructeur l’avait déjà fait par le passé. Il se loge dans des passages de roues logiquement plus larges. Mais généralement, lorsque ce travail est effectué, on essaie également d’y intégrer une portière arrière spécifique. Ce n’est pas le cas pour la nouvelle génération. Les internautes pensent que le résultat n’est pas très esthétique : des passages de roues larges et agressifs qui contrastent fortement avec un panneau de porte qui n'a clairement pas été conçu pour épouser cette forme. Conclusion souvent entendue : “cela ressemble à un projet de bricolage”.
“cela ressemble à un projet de bricolage”Frank van Meel, directeur de BMW M, défend ce choix et affirme que cette rupture visuelle vise justement à souligner la puissance et le caractère sportif du véhicule. Mais il apparaît clairement sur les réseaux sociaux et dans les commentaires, que le public n'est pas séduit. “Une économie évidente”, dit-on. Il est également difficile de contester le fait que la berline M5 semble moins cohérente.
Ce n'est pas la première fois que BMW penche pour des économies clairement visibles malgré une tarification pour le moins exotique. Contrairement aux générations précédentes, la M3 est également équipée de portes standard. Une intégration qui semble tout aussi maladroite.
Toujours sur les forums de passionnés, un discours revient de plus en plus souvent : ceux qui acceptent sans broncher les économies réalisées par BMW – et achètent une M5 à prix d’or malgré ses portières standard – seraient, selon certains, des clients qui ont “plus d’argent que de bon sens”. Une formulation percutante qui revient de plus en plus souvent.
