Audi ne serait pas, selon les rumeurs, satisfait du volume des ventes de l’A4. Un facelift semble donc être une excellente occasion pour revigorer l’attractivité du produit. Car le problème ne semble pas se situer au niveau de l’offre. Elle se compose effectivement de la berline, de l’Avant (break), de l’Allroad (break baroudeur) et de la S4 TDI. Toutes ces variantes passeront sur le billard.
Design rafraîchi
La grande nouveauté se situe au niveau de la calandre, désormais plus plate et inspirée de celle de la petite A1. De part et d’autre de cette dernière, nous retrouvons de nouveaux projecteurs de phares, ainsi qu’un bouclier redessiné dont l’effet placebo des entrées d’air est accentué. Les phares LED sont de série, mais puisqu’il faut laisser à la clientèle le loisir de dépenser son argent en cochant les cases d’options, Audi fera désormais l’éloge des projecteurs Matrix-LED qui requièrent un supplément de prix. La partie arrière inaugure également de nouveaux feux.
A l’intérieur, la grande nouveauté concerne une variante plus récente du système d’infodivertissement MMI avec un écran de 10,1’’. Audi promet un système de navigation plus convivial. Il existe trois différents combinés d’instrumentation. Deux d’entre eux sont en partie analogique, et l’autre est entièrement digital.
S4 au diesel
Dans la foulée des derniers produits d’Audi, l’A4 reçoit la même dénomination tout à fait arbitraire de chiffres sur la malle arrière. Une 35 TFSI de 147cv, une 45 TDI de 227cv, etcetera. La plupart des motorisations sont des deux litres, quel que soit le carburant utilisé. Mais il y a également des trois litres. Ils servent à propulser la S4. 349cv et un chrono figé sur 4,7 secondes pour le 0 à 100. C’est sympa, mais ce n’est pas pour nous. Sur notre continent, le trois litres de la S4 carbure au diesel, pour des raisons d’émissions de CO₂. Il sort tout de même 342cv, et il n’est qu’un simple dixième plus lent sur le sprint.
Les carnets de commandes de l’Audi A4 reliftée s’ouvriront dans le courant du mois.