Lorsque BMW présentait la première génération du X6 en 2008, le modèle a rapidement été controversé. Aux yeux de certains, il ressemblait à un X5 sur lequel était tombé un container. Pour quelques-uns d’entre eux, cela n’a pas changé. En contrepartie, il y en a autant à qui une variante X plus chère et moins pratique convient parfaitement. Maintenant, 11 ans plus tard, BMW présente la troisième génération du modèle. Et celui-ci risque bien de continuer à dénouer les langues.
Apparence plus sportive
Les Allemands ont voulu un X6 d’apparence encore plus sportive qu’il n’était déjà. Ils ont procédé en ouvrant la carrosserie avec davantage de prises d’air et d’extracteurs. Techniquement ils ne servent à rien et la plupart d’entre eux sont juste des leurres. Mais ne gâchons pas le plaisir. Ensuite, il y a bien entendu l’inévitable calandre : plus large et sans pratiquement le moindre espace entre les haricots. Nous y sommes désormais habitués. Cette fois, la calandre est même éclairée.
Passons donc de la forme à la substance. Il y a de quoi parler : le X6 est légèrement plus grand que son prédécesseur et promet par conséquent plus d’espace intérieur. Il est 2,6cm plus long, 1,5cm plus large et 0,6cm plus bas que le modèle sortant. Les jantes (19’’ de série, mais jusque 22’’ si vous n’attachez pas vraiment d’importance au confort) se sont également éloignées les unes des autres, car l’empattement s’est allongé de 5 bons centimètres.
L’habitacle est fort logiquement calqué sur celui du X5, bien que certaines notes sportives aient été ajoutées à l’arôme. Deux grands écrans de 12,3’’ sont proposés de série. Le premier au sommet de la console centrale, l’autre en face du conducteur. La banquette arrière est rabattable sur trois parties et le volume de chargement est d’au moins 580l, extensible jusque 1.530l en couchant totalement la banquette.
Quatre motorisations
Sous la capot, quatre motorisations. L’entrée de gamme est propulsée par un 3 litres, six en ligne turbo diesel de 265cv et 620Nm et affiche X6 xDrive30d sur le hayon arrière. Le même moteur, mais avec quatre turbos au lieu de deux prend place dans le M50d, qui lui développe 395cv et 760Nm de couple. Viennent alors les variantes essence, au nombre de deux. La plus puissante est concédée au M50i : il s’agit d’un 4,4l V8 de 530cv et 750Nm. Il ne lui faut que 4,1 secondes pour vous envoyer à 100km/h. Vous les préférez plus modestes ? C’est relatif, mais il reste le 40i, qui développe tout de même 340cv et 447Nm.
BMW ne compte pas tergiverser sur la présentation du nouveau X6. La production du modèle débutera déjà en août.