Les restomods sont essentiellement des voitures classiques qui ont été non seulement restaurées, mais également modernisées sur le plan technique. Parmi les amateurs de voitures classiques, il s'agit d'une pratique controversée qui n'est pas si différente de l'électrification d'une voiture classique, par exemple. Cette pratique est particulièrement populaire auprès des voitures anciennes américaines, mais d'autres modèles en font aussi parfois les frais. Comme cette Ferrari 288 GTO.
La même, mais en mieux ?
Le modèle a été profondément remanié. L'apparence extérieure a été lissée et se pare d'appendices aérodynamiques en carbone. Les optiques de phares avant et arrières, entre autres, ont été remplacées par des unités plus modernes, ce qui semble indispensable pour tout restomod. Le résultat est une carrosserie qui met en valeur certaines des caractéristiques stylistiques originales du modèle.
Révision approfondie de la technologie
Un gros travail a également été réalisé sous le capot. Le V8 2.9l suralimenté d'origine a reçu une ribambelle de nouveaux composants. Les culasses, l'intercooler, les turbocompresseurs et le carter (qui est désormais sec) ont été remplacés, entre autres. Le moteur a gagné une bonne louche de chevaux supplémentaires (jusqu’à 530 ch, voire même 600 ch, selon les estimations) tout en devenant 30 % plus compact. Par conséquent, le moteur, initialement en position transversale, a pu être désormais installé dans le sens de la longueur. Bien que la suspension, les pneus, les jantes, les freins et l'embrayage aient tous été modifiés en conséquence, il s'agit toujours d'une voiture de plus de 500 ch, dont la transmission manuelle à six vitesses envoie la cavalerie sur les seules roues arrière. Il vaut donc mieux que la balance soit en ordre.
Il semble qu'il s'agisse d'un exemplaire unique qui ne devrait pas être reproduit.