S’il ne s’agissait que des caractéristiques de conduite, le remplacement de la Série 3 ne s’avérerait pas encore nécessaire, même si la concurrence ne demeure pas en reste. L’âge du modèle se ressent surtout à l’intérieur. Si BMW a évidemment introduit de nouvelles technologies, des matériaux optimisés et un jeu de lignes au goût du jour, c’est toutefois l’espace intérieur agrandi qui crée la différence. L’intérieur est sensiblement plus large (+ 8 cm) et plus long (+ 3,5 cm, qui profitent surtout aux passagers arrière), tandis que le volume du coffre a également augmenté de 20l. L’équipement de sécurité comprend non seulement six airbags et le système de contrôle de la stabilité, mais aussi – enfin – des ceintures à trois points d’ancrage sur tous les sièges.

Jusqu’à l’arrivée de la 318i attendue en septembre, la 320i remplit au banc d’essai la fonction d’entrée de gamme, avec une étiquette de prix de 27 000,00 euros. Comme d’habitude, une liste quasi interminable d’options, évidemment coûteuses, permet d’égayer encore ce modèle. Grâce à une conduite civilisée et une bonne suspension du moteur, BMW réussit parfaitement à camoufler que la 320i est une quatre cylindres. Avec de bonnes valeurs de puissance (150ch) et de couple (200 Nm) et une transmission à six rapports diablement agréable, le modèle atteint 100km/h en 9 secondes et une vitesse de pointe de 220km/h. Ce qui n’est franchement pas mal du tout, vu que sa consommation demeure raisonnable.