En majeure partie construite à Anvers, l’Astra est fin prête pour affronter la concurrence féroce, qui règne dans le segment C. L’enjeu est important, mais les cartes se présentent bien maintenant que la nouvelle VW Golf, qui demeure toujours une de ses principales rivales, peine un peu à démarrer. Pleinement occupée par la modernisation de sa gamme, Opel veut résolument se démarquer de l’ancienne Astra. Même si le nouveau modèle affiche une allure fraîche et sportive, il n’en demeure pas moins reconnaissable. Rejoignant la tendance actuelle, ses mensurations sont à la hausse et par conséquent, son habitacle plus spacieux. Pourtant, l’Astra n’introduit pas directement un nouveau critère au sein du segment. Car à l’arrière, l’espace réservé aux pieds est vraiment un peu juste. Là où Opel réalise des progrès considérables, c’est dans le choix des matériaux, ainsi que dans le domaine du charisme et de la finition.

Le moteur 1.7CDTI n’est plus tout récent, mais les conséquences en demeurent limitées, grâce à un amortissement efficace du bruit et des vibrations. La conduite sportive requiert une utilisation fréquente du levier, mais cela ne nous a pas vraiment importunés. La tôle de fond et le châssis sont techniquement moins avancés que ceux de bon nombre de ses concurrents (entre autres la Golf). Il n’est toutefois pas nécessaire de considérer ceci comme un désavantage, car l’Astra mérite absolument la dénomination de voiture confortable et prévisible. L’excellente adhésion à la route de cette cinq portes autorise la conduite dynamique. Opel a attaché beaucoup d’importance au réglage et on peut dire qu’elle a livré ici du très bon travail. Le modèle n’est certes pas le plus économique du segment, mais il offre un plaisir de conduite au-dessus de la moyenne. L’équipement « confort » est complet et mise à part une seule lacune (le troisième appuie-tête à l’arrière), on peut dire la même chose de l’équipement de sécurité.