En acceptant l'idée de perdre son couvre-chef, la nerveuse Série 3 a dû prendre du poids. Ainsi, la M3 Cabriolet affiche 230 kg de plus. La faute au toit électro-hydraulique mais aussi aux renforts nécessaires à la rigidité. Évidemment, le moteur V8 4.0 de 420 chevaux reste vaillant mais il doit accepter d'attendre 5,3 s pour passer de 0 à 100 km/h.

Comme la Série 3 Cabriolet, le toit peut être manipulé à distance via la télécommande. Il s'ouvre ou se ferme en 22 s sur la M3, soit 1 s de mieux. On retrouve aussi les arceaux de sécurité rétractables. Mécaniquement, le cabriolet change peu des autres M3. Il a toutefois subi des adaptations sur les trains de roulement.

Le V8 peut être couplé, à la place de la boîte manuelle à 6 rapports, à une nouvelle boîte à double embrayage à sept rapports. Cette M-DKG dispose de 11 modes de fonctionnement, cinq en mode automatisé et six en mode manuel. Parmi ceux-ci, on trouve un mode départ qui permet de décoller aux feux comme le ferait un pilote de F1.

Cette version de la M3 s'ajoutant à la berline et au coupé sera présentée au salon de Genève en mars prochain. Cette Béhème va décoiffer, c'est sûr.