Avec l’Audi A1 Quattro, dans un coloris rappelant la bestiale quattro d’antan, les Allemands avaient déjà mis un pied dans l’eau. Est-ce qu’une A1 surpuissante pourrait satisfaire votre imagination ? Après avoir écoulé tous les exemplaires, voici donc la S1. La variante trois portes prend l’identité A1, tandis que le passeport de la version cinq portes indiquera A1 Sportback.

2 litres turbo, moins de 4 mètres

Audi a déjà utilisé la désignation S1 dans les années ’80, pour une mythique voiture de rallye, mais cela n’a rien à voir avec cette autre petite bombe. Cependant la S1 affiche des performances tout à fait respectables. Les ingénieurs d’Ingolstadt sont parvenus à sortir quelques 231cv et même 370Nm du deux litres turbo. Les quatre roues motrices et la boîte manuelle à six rapports se chargent d’envoyer la plus petite des Audi de l’arrêt jusqu’à 100km/h en 5,8 secondes. La Sportback réclame un dixième de plus pour le même exercice. Une bride électronique veillera à ce que tout ce petit monde ne dépasse pas les 250km/h. Pourtant la consommation est relativement contenue, grâce sans doute à la légèreté de la S1: 7,0l/100km ou 162g/km de CO2 ou un décilitre et 4g/km supplémentaire pour la version cinq portes.

Châssis revu

La suspension standard de l’A1 n’est pas suffisante pour une quatre roues motrices. Comme pour la Quattro, à l’arrière, les bras tirés – un héritage de la Polo – feront place à un système multibras, c’était évident. Cette transmission intégrale est alimentée par un différentiel à gestion électronique, mais il aura tendance à envoyer un peu plus de chevaux sur l’essieu arrière. Le système fonctionne également avec le contrôle de stabilité. Audi s’attribue les mérites d’un système qui fonctionne comme un frein sur le côté intérieur de la courbe afin de dissiper le sous-virage. Le réglage électronique des amortisseurs est de série. Vous pourrez ainsi choisir entre une S1 plus confortable ou carrément rigide.

Le maître-cylindre est plus grand pour être en mesure de générer plus de puissance de freinage. Du coup, les disques de frein avant sont passés à 310mm de diamètre. Ce qui signifie que les jantes de 17 pouces ne sont pas là uniquement pour faire joli. Elles chaussent des gommes de 215/40 R17, mais la liste d’options inclue une monte de 18 pouces avec des pneus de 225/35 R18.

Des ailerons et des couleurs

Le grand aileron de toit n’est pas de série. Si vous n’en voulez pas, vous ne l’avez pas. Mais vous aurez toujours de série, des boucliers avant et arrière redessinés, des bas de caisse spécifiques, un système d’échappement modifié, ainsi que de feux arrière à LED et des phares avant Xénon. Et si vous aimez attirer les regards, vous pourrez toujours opter pour un ‘pack quattro’. Et tout cela en combinaison avec une des quatre teintes de carrosserie réservées à cette version.

Et le prix ?

Audi Belgique commencera la vente en mars de cette année et les premiers exemplaires devraient être livrés à leurs propriétaires dès le début de l’été. Le prix exact n’a pas encore été fixé. Chez nos voisins de l’Est, il faut déposer 29.950 € sur le comptoir pour la version trois portes, alors que la variante cinq portes s’échange contre 850 € de plus. La différence avec notre pays sera faible. Après tout, c’est tout de même sur nos chaines qu’elles seront assemblées.