La BMW 5 est morte, vive la nouvelle BMW 5 ! Et cela ne pourra aller que mieux avec ce changement de modèle. Le mois prochain, à défaut de pouvoir l’essayer, vous pourrez déjà la commander. D’après les Allemands, ce ne serait même pas nécessaire (de l’essayer). Les tarifs restent encore flous, mais autant vous prévenir, elle n’est pas devenu meilleur marché. A quand donc les premières livraisons ? Eh bien, elles sont attendues à partir de février.
Plus grande, pas plus spéciale
Le design n’est pas différent de celui que nous avons déjà pu apercevoir hier sur les photos fuitées sur le web. C’est un mélange entre la BMW 3 et la BMW 7, dans lequel règne la prévisibilité. Les modèles de chez Audi et Mercedes se différencient aussi de moins en moins, donc pourquoi pas chez BMW ?
Elle est plus grande. Elle gagne 4cm en longueur, tandis qu’elle demeure pratiquement identique en largeur et en hauteur. BMW revendique plus d’espace pour les jambes et la tête, surtout aux places arrière. Les Chinois n’en seront que plus heureux. Le volume standard de chargement s’élève à 530 litres, soit une dizaine de litres de plus qu’auparavant. Un système de chargement coulissant sera disponible en option.
Plus de gadgets
“C’est un mélange entre la BMW 3 et la BMW 7, dans lequel règne la prévisibilité”Bien que l’on puisse qualifier l’évolution du style de prudente et prévisible, BMW a fait de son mieux pour que cette ‘Fünfer’ devienne une voiture de société pour la nouvelle génération. Ce qui signifie que cette auto déborde d’électronique. Vous pourrez débattre pendant des heures sur l’aspect pratique et l’utilité de ces nouvelles technologies, mais les fous de gadgets en feront leur festin.
Il est donc possible de garer la voiture en appuyant sur la clef de contact, et celle-ci possède (en option bien entendu) un écran indiquant le niveau de carburant, pour ceux qui ne s’en souviendraient pas et seraient assez fainéants pour se déplacer jusqu’à la voiture. L’éclairage LED est de série et en option, il devient adaptatif avec assistant de feux de route. Il est reconnaissable à son faisceau pouvant atteindre 500 mètres et à l’éclairage diurne hexagonal ‘angel-eyes’ plus moderne. Mais aussi : les sièges multifonctions avec huit programmes de massage différents et des réglages de sièges via des boutons à capteurs tactiles.
Merci la Série 7
Pour ce qui est des gadgets, la BMW Série 5 emprunte beaucoup d’innovations à la Série 7. Dans certains domaines, elle va même encore plus loin. Après avoir suivi sa formation, le vendeur de BMW se fera sans doute un plaisir de tout vous énumérer, et la liste est pratiquement interminable. Voici juste un tout petit aperçu.
- Parking Control par télécommande
- Clef avec affichage
- Contrôle gestuel
- Affichage tête haute 70% plus grand
- Lane Change Assitant (qui vous aide lors du changement de bande)
- Driving Assist Plus (aide active pour l’évitement d’obstacles)
- Steering et Lane Control (aide l’auto à maintenir sa bande jusque 210km/h)
Plus de Plaisir de Conduire ?
Les critiques fréquentes au sujet des modèles BMW récents sont la conséquence de la perte des caractéristiques sportives de BMW. Certains véhicules actuels de la marque n’offrent même que très peu de ce fameux slogan ‘Freude Am Fahren’ ou ‘Plaisir de Conduire’ cher au constructeur. La (grande) berline sportive qu’était le Série 5 du temps de l’ancienne génération E34 – et surtout E39, a disparue avec la F10. Une affaire délicate pour BMW. C’est pourquoi la plateforme allégée EfficientLightweight (de la Série 7, qui n’est pas non plus exempte de toute critique) est sortie du placard, et que l’élaboration de divers panneaux en matériau léger et les modes de conduite Dynamic et Adaptative Drive a été très poussée. Est-ce que cela a aidé ? Nous ne tarderons pas à revenir là-dessus. Le fait est que la voiture est jusqu’à 100kg plus légère. Le stabilisateur électromécanique en virage et les roues arrière directrices font aussi leur apparition.
Trois blocs essence, trois diesel et un hybride
Quatre motorisations seront disponibles dès le lancement des premiers modèles. Tout en bas de l’échelle se trouve la 520d, avec un bloc diesel de 190cv et 400Nm de couple. Ce modèle est le seul diesel à disposer de la boite manuelle de série et il accélère de rien à cent en 7,7 secondes, en ne réclamant qu’une consommation moyenne de 4,1l/100km. L’autre diesel est le 530d de 252cv et 620Nm. Il boucle le sprint en 5,7 secondes pour une consommation de 4,5l/100km.
Ceux qui préfèrent l’essence opteront dans un premier temps pour la 530i et 540i (xDrive). La première sera un quatre cylindres, l’autre en propose deux de plus. Les puissances respectives affichent 252cv et 350Nm et 340cv pour 450Nm. Une boite automatique à 8 rapports plus sophistiquée et la transmission xDrive sont optionnelles sur les petites versions ou de série sur les versions les plus chères.
Pour la variante hybride, il faudra attendre jusqu’en mars. La 530e iPerformance sera ajoutée à la palette des moteurs. Le système d’alimentation de ce plug-in hybride génère une puissance cumulée de 252cv pour un couple de 420Nm, accouplé à une boîte Steptronic à 8 rapports. La 530e peut parcourir 45 kilomètres en conduite purement électrique, et si vous rechargez pleinement la batterie chaque fois que vous parcourez 100 kilomètres (et que vous utilisez le mode EV), vous atteindrez une consommation moyenne de 2l/100km. La 520d EDE arrivera plus tard. Ce diesel ciblant l’optimisation de l’efficience dispose des mêmes spécifications qu’une simple 520d, mais peut rouler encore plus proprement (3,9l/100km).
Une presque M5
Nous conclurons avec le top provisoire, une presque-M5 baptisée 550i. Elle renferme un V8 de 4.4 litres à double turbo délivrant 462cv. Le couple atteint les 650Nm et permet à la berline d’afficher les 100km/h en à peine 4 secondes.