Une information qui a fuité il y a une dizaine de jours via l’importateur australien de la marque. Mais BMW, qui s’habitue malgré lui à voir ses secrets s’étaler sur la toile, a gardé le silence. Du moins jusqu’à présent, car le M2 Competition, une version encore plus affutée de la Série 2 badgée M, a finalement été rendue officielle.
Dérivée des M3 / M4
Pour parvenir aux performances déroutantes de ce nouveau modèle M, BMW a transplanté le moteur de la BMW M3, et certains éléments techniques identiques à ceux de la M4, dans le museau de la petite propulsion bavaroise. Il s’agit d’un bloc trois litres comptant six cylindres en ligne gavés par deux turbos à simple entrée. Il développe 410cv entre 5.250 et 7.000tr/min pour un couple de quelque 550Nm mis à disposition du conducteur en 2.350 et 5.200tr/min.
Pour faire le lien entre cette fougueuse écurie et le léger train arrière multilink disposant d’un différentiel piloté électroniquement, on retrouve une boite robotisée DKG à sept rapports ou bien son opposante manuelle à six vitesses qui sera probablement le choix de la plupart des puristes. La boite robotisée est la plus rapide des deux. Avec cette combinaison, les 100km/h sont atteints en 4,2 secondes, alors que le travail manuel requiert 2 dixièmes supplémentaires. Malgré les meilleures performances, la boite robotisée se permet de rejeter moins de CO₂. 210g/km contre 228g/km pour la manuelle. La vitesse de pointe est limitée à 250km/h, mais pour quelques billets verts, BMW la repousse volontiers jusque 280km/h.
Ce qui a moins d’importance
L’aspect technique est primordial pour ce genre de produit, mais le visuel ne l’est pas beaucoup moins. C’est pourquoi les boucliers et les jupes latérales ont été redessinées et que la M2 Competition repose sur un nouveau jeu de jantes de 19 pouces. Les haricots de calandre ont pris de l’ampleur et le tout à été anodisé de noir pour l’occasion.
BMW est encore parvenu à mettre la main sur une cargaison d’Alcantara (il y a une pénurie d’Alcantara pour l’instant), et le disperse en petite bande un peu partout à l’intérieur. Sur les latéraux des sièges par exemple. Des accents orange ou bleu (au choix) intensifie le côté sportif et les designers semblent satisfaits du rouge qu’ils ont apposé sur le bouton start/stop de démarrage. Et pour clôturer le thème des couleurs, une teinte spécifique baptisée Gris Hockenheim a été créée pour la carrosserie.
Et le prix ?
Nous aurions volontiers conclu avec les prix pour la Belgique, mais c’est une donnée que l’importateur n’a pas été en mesure de nous fournir.