Ce que vous voyez là est la toute nouvelle Volvo S60. Le constructeur rompt ainsi le dernier lien (en dehors de la V40) qui l’unissait encore avec l’ancien propriétaire, Ford. La berline est construite dans la première usine américaine de l’entreprise, à Charleston, en Caroline du Sud. Ce site de production vient d’être officiellement inauguré et devrait produire 60.000 S60 par an. Environ la moitié de cette production sera destinée à l’exportation.
Sans surprise, plutôt agréable
Ceux qui s’attendaient à un mélange d’éléments de style des V60 et S90 ont tout juste. C’était prévisible, étant donné le feedback positif sur les designs respectifs de ces modèles. Les différences avec le break présenté dernièrement sont minimes jusqu’au montant B. A l’arrière, on retrouve les feux distinctifs en forme de C qui en déterminent le caractère. L’intérieur suit la nouvelle doctrine à la lettre et vous remarquerez qu’il n’y a logiquement aucune différence avec la version break.
Pas de diesel
Curieuse observation sous le capot. Il n’y a pas de diesel. C’est une tendance que Volvo a déjà abandonnée, mais en Europe les ventes de diesel représentent encore plus de la moitié du segment, malgré la chasse (relativement injustifiée) aux sorcières contre le diesel. Le T5, l’entrée de gamme provisoire, tire 250cv d’un bloc essence de 2 litres et quatre cylindres. Le T6 ajoute un compresseur et une transmission intégrale pour atteindre 316cv. Ensuite, il existe également le T8, fort de 400cv (toujours en 2 litres quatre cylindres). Il s’agit d’un plug-in-hybride, dont une version modifiée par Polestar avec 415cv, une suspension retravaillée et des freins renforcés, sera également au catalogue. Cependant, cette version sera produite dans un nombre limité d’exemplaires.