Opel appartenait, comme tout le monde le sait, à General Motors. Il s’est avéré que les Américains n’ont pas toujours été d’aussi bon patron. Ni pour Opel, ni d’ailleurs pour d’autres marques que le géant portait sous son aile. Il suffit de poser la question à Pontiac ou à Hummer, tous deux disparus définitivement fin 2009. Opel était trop imposant pour le saigner à blanc, et là non plus GM n’a pas fait d’argent. Durant 20 années consécutives il ne restait plus un sous en fin d’année. Bien au contraire.
Le vent a tourné
Mais les Français de PSA ont inversé la tendance en un temps record. Opel est passé sous protectorat Peugeot-Citroën à l’été 2017. Durant le reste de l’année, près de 200 millions € ont quitté les comptes bancaires. Mais en 2018, Opel a immédiatement réalisé un bénéfice. Le résultat de la marque allemande (et de Vauxhall) s’est vite élevé à 859 millions €.
Bénéfice attendu pour 2020
PSA peut se frotter les mains, car même la nouvelle direction ne s’attendait pas à un résultat si positif. Un résultat annuel écrit en chiffres noirs n’était d'ailleurs pas attendu avant 2020.
Carlos Tavares, le numero uno chez PSA, a supprimé 3.700 emplois chez Opel, diminué les remises accordées aux clients et a considérablement réduit les stocks de voitures neuves. Des procédures qui ont visiblement eu l’effet escompté.