Il faudra encore attendre près d’un an pour que la Mercedes 500 E souffle ses trente bougies. Mais nous voici un peu plus tôt, alors qu’une version spéciale de la voiture était présentée en mars 1994 au Salon de l’Auto de Genève. Ce qui fait précisément 25 ans. Six mois plus tard, Mercedes livrait le 10.000éme exemplaire du modèle. Cela mérite bien une petite célébration.
Un gros cinq litres V8 de 320cv. C’était énorme pour les années nonante. La Mercedes W124 était en effet principalement livrée pour servir de taxi, la plupart du temps équipée d’un moteur deux litres diesel quatre cylindres, lourd et lent qui ne développait que 75cv. D’un autre côté, il était incroyablement fiable. Si vous possédiez une 250 Turbodiesel de 126cv, vous étiez au sommet de la hiérarchie des taxis.
La super berline originale
La 500 E qui voyait le jour en 1990 au Salon de l’Auto de Paris était donc une véritable super berline. Quatre ans plus tard, il y a donc un quart de siècle, la marque présentait une série limitée du modèle. Disponible uniquement en noir saphir ou argenté brillant. Elle reposait sur les mêmes jantes que la Mercedes 190 E 2.5-16 Evolution II. Heureusement, elle n’héritait pas de son aileron arrière. Mercedes s’était pour une fois un peu lâché à l’intérieur. Vous pouviez même opter pour une finition bicolore, parmi lesquelles le cuir rouge ou vert étaient disponibles. En dotation de série, elle recevait deux airbags, l’ABS et le contrôle de traction.
En plus de la puissance mentionnée plus haut, les 8 pistons se chargeaient de fournir un couple relativement important de 470Nm. Le sprint à 100km/h était bouclé en 6,1 secondes. C’est, encore de nos jours, plutôt rapide.
Mercedes E 500 ou 500 E ?
Vous pourriez confondre les appellations ci-dessus. C’est une confusion souhaitée par Mercedes. Jusqu’à son facelift de 1993, le modèle s’appelait 500 E. Après la mise à jour, la lettre est passée devant les chiffres, pour s’appeler E 500. On serait confus pour moins que cela.
Et tant que nous parlons de confusion. Bien que Mercedes fût responsable du développement de cette rapide W124, la marque à l’étoile n’était pas concernée par la production. Cette opération se déroulait à Zuffenhausen, oui, chez Porsche. Finalement, 10.479 unités sont sorties des chaines d’assemblage.