Pourquoi Porsche n’ose pas toucher à son compte-tours central analogique ?

Il y a des voitures qui affichent des caractéristiques ou des choix conceptuels si distinctifs, qu’ils en deviennent déterminants. Et cela peut poser des problèmes. Les marques veulent avant tout innover. Porsche aussi. Avec le temps, ils ont appris la leçon. Il vaut mieux ne pas trop toucher au design de la 911. Ni à l’extérieur, ni à l’intérieur. Prenez le compte-tours central par exemple, c’est une pièce cruciale du tableau de bord.

Porsche 992

Voici le tableau de bord de la nouvelle 911 – type 992. Elle dispose d’un bloc d’instrumentation entièrement digital. A l’exception toutefois du compte-tours. Il conserve sa place centrale, et, oui, il est toujours analogique. La vitesse s’affiche certes de manière digitale dans la partie inférieure. Les autres instruments sont regroupés tout autour et son projetés sur des écrans.

Porsche 991

L’afficheur central avec des caractères blancs n’était, pour certains conducteurs de 991, pas encore assez nostalgique. Pour ces derniers, il y a eu la 50th Anniversary Edition. Fond noir, aiguilles anodisées aluminium et chiffres en vert clair. Comme autrefois.

Porsche 997

Voyez-vous que Porsche, tout comme à l’extérieur, ose s’aventurer dans d’autres accents ? Sur la 997, le compte-tours est à nouveau l’instrument dominant. En revanche, il s’immisce un peu moins dans l’espace des autres cadrans indicateurs et il est aussi proportionnellement moins grand. Ici, tous les indicateurs sont analogiques.

Porsche 996

La Porsche 996 était une voiture controversée. Porsche a voulu trop en faire d’un seul coup. Les projecteurs de phares en goutte d’eau, le moteur refroidi par eau… Mais l’agencement intérieur, surtout en face du conducteur, était plutôt apprécié. C’était la première neuf-onze à adopter des instruments qui se juxtaposaient. Comme s’ils étaient encore tous ronds, mais plus serrés qu’auparavant.

Porsche 993

La 993 alors, selon certains la dernière ‘véritable’ Porsche (refroidie par air). A l’intérieur, c’était aussi la dernière à présenter des compteurs parfaitement ronds.

Porsche 964

Vous pouvez toujours chercher des différences entre ceux des 993 et 964. S’il y en a, elles sont trop subtiles pour être vues à l’œil nu. La couleur du fonds est ici bien différente (gris au lieu de noir), mais ce n’était le cas que pour une édition spéciale.

Porsche 911 G-model

Avec la modèle G, qui a subit un facelift en profondeur plutôt qu’un véritable changement de génération, les clients ont obtenu pour la première fois des chiffres blancs et les contours chromés ont disparus au profit de contours noirs plus sportifs.

Porsche 911

La 911 primale. Un exemple d’élégance et de sobriété. Il suffit de voir avec quelle discrétion la zone rouge est marquée. Elégamment encadré de chrome, l’intérieur était lettré en vert clair, très populaire dans les années cinquante et soixante. Ici le compte-tours jouit d’un diamètre légèrement supérieur aux indicateurs qui l’entourent.

Porsche 356

Oui, le compte-tours central date effectivement d’avant la 911. La 356 en avait déjà un. Il trônait un peu plus haut que les cadrans de gauche et de droite, mais tous les trois avaient les mêmes dimensions.

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