Secret de polichinelle : l'obsession de l'Europe pour le CO2 a déjà de lourdes conséquences pour certaines marques automobiles et aussi pour de nombreux consommateurs. Chez Stellantis (Peugeot, Opel, Fiat, Alfa-Romeo, Citroën, DS...) le bilan CO2 est loin d'être aussi brillant qu'il devrait. Ils risquent des amendes qui se chiffrent en milliards. C'est pourquoi le groupe a pris des décisions relativement drastiques ces derniers mois.
D’un coup moitié plus cher en tant que VE
Par exemple, les monovolumes dérivés des fourgons de Citroën, Peugeot et Opel ne sont disponibles qu'en tant que véhicules purement électriques. Ce ne sera pas facile à gérer. Les Berlingos et les Rifters sont principalement achetés par des familles recherchant beaucoup de flexibilité pour un prix attractif. En ne les proposant plus avec un moteur à essence, ils ont soudainement vu leur prix grimper de plus de 12.000 euros, tout en souffrant d'une autonomie relativement limitée. Heureusement, le client peut encore se tourner vers des alternatives telles que le Renault Kangoo. Du moins pour le moment.
Fiat E-Ulysse
Le nouveau petit frère Fiat issu du grand monovolume électrique de Stellantis a été baptisée E-Ulysse. Mis à part son logo, il est identique aux Traveler, Jumpy et Vivaro de Peugeot, Citroën et Opel. Sous le plancher, on trouve un set de batteries de 50 ou 75 kWh qui promet une autonomie de 230 ou 320 km. Le modèle de 136 ch et 260 Nm n'est pas vraiment un foudre de guerre : le 100 km/h départ arrêté réclame quelque 13,5 secondes et la vitesse de pointe est limitée à 130 km/h. Il se décline en plusieurs versions courtes et longues offrant cinq ou sept places.