Le géant de l'automobile Stellantis, né de la fusion de PSA et de Fiat-Chrysler, est critiqué pour avoir fait pression sur ses employés afin qu'ils trouvent un autre emploi. Les syndicats français estiment que la tactique de l'entreprise nuit à l'atmosphère de travail.
Pertes massives d'emplois dues à l'électrification
L'inévitable électrification entraînera des pertes d'emplois massives dans le secteur automobile. Les estimations varient largement quant aux chiffres exacts, mais il ne fait aucun doute que ce sera une hécatombe. L'ACEA, l'association faîtière des constructeurs automobiles européens, a déjà comptabilisé fin 2021 plus de 200.000 pertes d’emplois liées à la production par rapport aux quatre mois précédent. Curieusement, sans grande attention médiatique ou politique. Pour l'électrification, tout sacrifice semble permis.
N'attendez pas le licenciement
Stellantis, comme d'autres constructeurs automobiles, devra réduire ses effectifs dans la période à venir. L'entreprise encourage les employés à ne pas attendre le licenciement. C'est pourquoi les travailleurs français de l'entreprise ont reçu des suggestions de la part de la direction au cours des derniers mois. Ils ont reçu des offres d'emploi pertinentes dans d'autres entreprises, ont été informés de l'organisation de salons de l'emploi appropriés et ont reçu des conseils sur la manière de rédiger un bon CV, dans l'espoir que le plus grand nombre possible d'employés trouvent spontanément un autre emploi. Les syndicats n'aiment pas cela. Cela nuit à l'atmosphère.
La multinationale possède 14 marques différentes et emploie environ 300.000 personnes dans le monde. Il reste parmi eux, après une vague antérieur de licenciement, 45.000 employés en France. Quelque 10.000 autres postes devraient disparaître en conséquence directe de l'électrification.