Des zones dites à très faibles émissions sont déjà en place dans le centre de Londres. Elles ont été mises en place pour décourager la circulation automobile, en complément d'une taxe d'encombrement facturée indépendamment aux usagers en fonction du moment où ils utilisent leur voiture. Les zones à très faibles émissions ont été introduites en 2019 et seront étendues l'année prochaine. Selon le journal britannique The Guardian, cette mesure permettra d'écarter chaque jour de la ville de 20.000 à 40.000 voitures polluantes.
Un air plus pur, promis
Le maire de Londres, Sadiq Khan, déclare qu'une ULEZ élargie est avant tout une mesure sociale. Il estime que les effets de la pollution atmosphérique sont principalement ressentis par les plus pauvres. Le politicien semble ignorer que ces gens ont de plus en plus difficile à s'offrir une voiture. Le communiqué officiel mentionne d'ailleurs la quantité de CO2 qui sera évitée chaque année - au moins 135.000 tonnes annuelles. Pourtant, le gouvernement est également incapable de citer les résultats de recherches indépendantes qui montrent que les réductions d'émissions créent effectivement un air plus pur. Les résultats ne sont pas plus tangibles chez nous.
L'argent résout tout
L'ULEZ de Londres visera les motos d'avant 2007, les voitures à essence d'avant 2006 et les voitures diesel d'avant 2015. Mais comme c'est toujours le cas avec les VE, vous pouvez entrer dans Londres si vous payez. Le tarif à Londres est d'environ 15 euros par jour. En ciblant davantage de voitures et en élargissant la zone, les revenus augmenteront aussi fortement.