SCORE Seat Leon IV 1.5 eTSI FR 150 DSG7
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Intérieur77%
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Extérieur79%
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Sécurité76%
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Sur la route78%
Douceur moteur/boite
Ligne séduisante et sportive
Motricité perfectible
Ergonomie à revoir
Essais SeatPlus?
Seat Leon 1.0 TSI 115 Ecomotive
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Essai Seat Leon ST 1.5 TGI CNG
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Depuis son arrivée sur le marché en 1999, la Seat Leon s'est vendue à plus de 2,2 millions d'exemplaires répartis sur trois générations. Le quatrième opus de la saga Leon prend le relai avec une nouvelle mouture, qui comme les trois premières, a su se réinventer. Seat, contrairement à ses cousines germaniques, à l'habitude de prendre davantage de risques sur le plan stylistique. Avec cette version à hybridation légère, la nouvelle Leon se remet à jour techniquement. Chose qu'elle fait également en termes de connexion avec un tout nouveau système d'infodivertissement.
La nouvelle Seat Leon se décline en cinq niveaux de finition : Reference, Style, Move, XCellence et FR, avec des tarifs qui oscillent respectivement entre 21.210, 22.960, 23.950, 25.400 et (à nouveau) 25.400 €. La variante 1.4 eHybrid FR (hybride rechargeable de 204cv) représente le sommet de la gamme et démarre à 34.290 €. La version de base – finition Reference motorisée par le 1.0 TSI de 110cv en boite manuelle à six rapports – offre en dotation de série : un régulateur de vitesse, la climatisation électronique, une interface bluetooth pour smartphone, des ports USB-C et même des projecteurs de phares à LED et un assistant de maintien sur la voie. La version haut de gamme FR offre en plus un assistant acoustique de parking arrière (donc sans caméra), des rétroviseurs rabattables électriquement, une climatisation trois zones (avec commande aux places arrière) et des jantes de 17'' chaussées de gommes en 225/45, entre autres. Notre modèle d'essai – FR 1.5 eTSI Mild Hybrid de 150cv en boîte DSG7 – sera facturée 29.435 € de base. En y ajoutant entre autres des jantes de 18'', les projecteurs de phares full LED, la connectivity box (avec chargeur à induction), l'éclairage d'ambiance, la caméra de recul, le pack hiver et le démarrage mains libres, la facture grimpe à 33.679 €. Des tarifs qui commencent tout doucement à piquer, mais qui restent bien en dessous de ceux de la Golf à équipement égal.
Extérieur
“Mieux suspendue et amortissement plus finement réglé que celui de son prédécesseur”Les lignes de la nouvelle Leon ont évolué vers plus de dynamisme et d'agressivité. La face avant est plus tendue, avec des optiques de phares plus effilées. Le capot moteur présente désormais deux nervures longitudinales et la calandre hexagonale en nid d'abeille cerclée de gris mat (sur la version FR) ajoute une touche sportive. Le bouclier de la version FR dévoile de fausses prises d'air dans lesquelles s'intègrent discrètement des feux antibrouillard. La ligne de toit est un peu plus fuyante que sur le modèle sortant et la ceinture de caisse plus marquée. La partie arrière est peut-être celle qui évolue le plus. Le hayon pointu est souligné par un bandeau lumineux qui relie les feux arrière. Une tendance que l'on retrouve généralement chez les modèles très haut de gamme du groupe VW (Audi A7/A8 ou encore Porsche 911 type 992). Cela ne se remarque pas au premier coup d'œil, mais les dimensions de cette quatrième génération évoluent également. Longue de 4,37m, elle s'allonge de 9cm par rapport à son prédécesseur. Elle gagne également 5cm d'empattement, ce qui (nous le verrons plus bas) est un gage d'habitabilité pour les places arrière. Elle perd en revanche 2cm aussi bien en hauteur – 1,42m contre 1,44m auparavant – qu'en largeur – 1,80m contre 1,82m. L'espace de chargement n'évolue guère et offre toujours 380l de volume. Un chiffre qui se situe dans la moyenne haute, au même niveau qu'une Golf (qui partage la même plateforme) et au-dessus d'une Renault Megane (335l).
Intérieur
Avec son style très épuré, voire trop épuré, l'intérieur de la nouvelle Seat Leon s'aligne sur ce qui se fait dernièrement dans le segment. La présentation est sobre mais moins austère que dans le reste du groupe, avec pas mal de détails imitant l'alu mat sur toute la largeur de la planche de bord et autour des buses d'aération, ce qui donne plus de lumière à l'intérieur. Malheureusement, ces plastiques ne sont pas des plus agréables au toucher et ils 'couinent' lorsque l'on appuie dessus. Le tableau de bord est simplifié au possible et ne comprend plus le moindre bouton physique, mis à part celui des warnings. Tout est centralisé sur l'écran d'infodivertissement de 10'' en option (8,25'' de base), ce qui n'est pas un plus pour l'ergonomie. Il faudra irrémédiablement passer par lui pour actionner une commande. Afin de vous faciliter la tâche, Seat vous permet de configurer l'écran d'accueil en y ajoutant les commandes les plus fréquemment utilisées. En plus d'une connexion Apple CarPlay, le système propose également des services en ligne comme l'info trafic avec condition de trafic en temps réel ou la planification de trajets. Une application sur votre smartphone vous permettra également de rester connecté à votre voiture et de passer certaines commandes, comme le verrouillage/déverrouillage des portières, l'éclairage et la ventilation ou la réception d'alerte en cas de tentative d'intrusion ou de vol du véhicule. Le bloc digital d'instrumentation est de série dès la finition de milieu de gamme. Ce 'virtual cockpit' n'est pas trop compliqué, comme sur les modèles haut de gamme. Il est clair, bien présenté et offre également plusieurs vues différentes. La Leon offre une habitabilité généreuse et une position de conduite très proche de celle de sa cousine germaine, la Golf. Logique puisqu'elle partage la même plateforme. En revanche, les sièges sont moins confortables. Ils manquent de moelleux sur l'assise. D'un autre côté, ils offrent un bon maintien latéral. Les places arrière gagnent en espace par rapport à son prédécesseur, grâce aux 5cm d'empattement ajoutés. Mais le confort n'est pas meilleur pour autant. Ici aussi, l'assise mériterait un peu plus de moelleux. Comme à l'avant, vous y trouverez 2 ports USB-C et le réglage (en option) de la climatisation.
Sécurité
Hormis l'ASB, l'ESP et jusqu'à 9 airbags, la nouvelle Leon propose une multitude de systèmes de sécurité active et passive et d'assistants de conduite : avertisseur d'angle mort, de dévoiement, de sortie de stationnement, le régulateur de vitesse adaptatif, le pre-crash assist et bien d'autres encore. Mis à part l'assistant de maintien sur la voie, ces systèmes ne font pas partie de la dotation de série, ou du moins pas dès la version d'entrée de gamme. Il faut donc remettre la main à la poche pour en bénéficier (c'est pareil chez la concurrence dans ce segment). D'un autre côté, nombreux sont ceux qui n'apprécient pas les intrusions furtives de ces assistants électroniques. D'ailleurs, l'assistant anti-dévoiement est plutôt embêtant sur cette Leon.
Conduite
“Cela ne se remarque pas au premier coup d'œil, mais les dimensions évoluent également”La nouvelle Seat Leon repose sur la plateforme MQB Evo qu'elle partage entre autres avec la VW Golf VIII. Une plateforme pensée à la base pour accueillir également des groupes motopropulseurs hybrides ou purement électriques. L'architecture est donc idéale pour que le centre de gravité soit le plus bas possible. Bon, ce n'est pas très pertinent dans le cas de notre monture d'essai, la Leon 1.5 eTSI, puisqu'elle n'accuse que 50kg de plus qu'une version thermique classique (1.361kg contre 1.311kg). Elle intègre effectivement une petite batterie lithium-ion annexe et un alterno-démarreur dans le groupe motopropulseur. Il faut le savoir, car le système est parfaitement imperceptible. Il fonctionne de manière indépendante, ne peut être activer/désactiver par le conducteur et ne permet pas de rouler en 'tout électrique', mais il soulage la mécanique lors des phases d'arrêts et de redémarrage. Il permet aussi de couper le moteur plus souvent et d'évoluer en roue libre moteur éteint. Le moteur thermique peut également désactiver deux des quatre cylindres afin d'économiser encore un peu de carburant. La petite batterie de 48V alimente certains éléments énergivores tel que la climatisation, la suspension pilotée etc. Vous n'y gagnerez rien en termes de performances. Le 0-100km/h est bouclé en 8,4 secondes, donc pareil à une version 'standard' 1.5 TSI. En termes de comportement, cette nouvelle génération se montre plus douce et moins rude. Elle est mieux suspendue et l'amortissement est plus finement réglé que celui de son prédécesseur, qui se voulait plus rigide. Pourtant cette Leon offre des qualités dynamiques tout à fait correctes. Le train avant tient bien le pavé et l'arrière suit sans broncher. En revanche, comme avec l'ancienne génération, il persiste un problème de motricité. Les 150cv ont du mal à passer au sol et les roues avant s'encanaillent assez facilement. L'antipatinage s'enclenche sans cesse lorsque vous êtes trop optimiste et que le sol est poussiéreux, gras ou humide. La boite DSG à sept rapports se montre toujours aussi discrète, mais nous l'avons trouvé un peu lente par moment, avec des rétrogradages qui tardaient parfois à passer. Le bilan énergétique nous indique une consommation moyenne durant l'essai de 6,9l/100km. C'est correct, tenant compte de la puissance de la voiture et du parcours plutôt urbain sur lequel l'essai a été réalisé.
Conclusion
Dès son arrivée, la nouvelle Seat Leon a reçu le surnom plutôt flatteur de 'Golf espagnole'. Chose relativement logique puisqu'elle repose sur la même plateforme, partage la plupart des motorisations et reprend pas mal d'éléments intérieurs de la dernière Volkswagen Golf. Mais de là à dire que la cousine germaine a du souci à se faire, il reste tout de même une frontière que nous n'oserions pas franchir. Ce qui est certain, c'est que cette quatrième génération évolue de manière considérable tant sur le plan technique que technologique, et n'a plus à rougir face la compacte allemande de VW. La nouvelle Leon s'embourgeoise, avec sa ligne séduisante, son comportement plus feutré et une motorisation à micro-hybridation moderne – qui finalement n'apporte pas grand-chose au conducteur, mais permet au constructeur de grapiller quelques grammes de CO2. Il reste encore quelques détails à régler au niveau du choix de certains matériaux et du confort d'assise. En revanche, en termes de prix, l'espagnole reprend l'avantage...