Jaguar X-Type Estate 2.0D

Par: REDACTION 15-10-2007
Après la reprise de Jaguar par Ford, il a été décidé d’augmenter la rentabilité de la luxueuse filiale en amplifiant le volume de production. Pour l’instant, le constructeur n’atteint pas encore le volume visé, mais en attendant, les traditions sont cependant jetées l’une après l’autre par-dessus bord. Le résultat, un break et une version diesel avec traction avant, n’est pourtant pas obligatoirement décevant. Après tout, ce Type-X associe un habitacle spacieux, confortable et typique (avec un vaste coffre et un plancher de chargement plat sur demande) à des caractéristiques de conduite fort dynamiques. La version diesel est tout à fait à la hauteur, tandis que la traction avant assure une tenue de route sûre et prévisible.

Si cette Type-X n’est pas vraiment orthodoxe d’après les critères Jaguar, il s’agit ici d’un mélange que nous sommes en mesure d’apprécier. Pour attribuer une distinction à ce modèle, il nous manque cependant certaines choses. La concurrence propose des motorisations diesel plus puissantes, qu’elle combine avec une transmission à six vitesses ou une boîte robotisée. Nous considérons également le châssis de la version Sport, prompt à la manœuvre, mais avec un amortissement trop souple, comme moins homogène que celui de la concurrence allemande. Le filtrage et l’isolation sonore exigent absolument un perfectionnement. Son allure particulière et le fait qu’elle représente un choix moins évident constituent d’autre part des avantages de cette Type-X. Elle change enfin de l’éternelle A4, Classe-C ou Série 3. La Jaguar n’est certainement pas devenue bon marché. L’équipement de base présente des lacunes et la liste des options est longue.


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