Présent au palais, Volkswagen joue résolument la carte BlueMotion, symbolisée par la do-minante blanche du stand de 23 69 m². Mais à vrai dire, le constructeur germanique a l'art d'embrouiller les choses, car ses voitures présentent l'une le logo BlueMotion Technology, l'autre le badge BlueMotion. Le premier signifie que le modèle est optimisé pour consommer moins, et par conséquent polluer moins. Il a subi plusieurs interventions comme l'optimisation du module de gestion du moteur, des adaptations au châssis, des corrections aérodynamiques, un système de traitement des gaz d'échappement (AdBlue) sur les motorisations TDI, voire l'utilisation de carburants alternatifs comme le gaz naturel sur les modèles EcoFuel. En revanche, lorsqu'une Volkswagen porte le badge BlueMotion, son candidat acheteur est assuré d'un des meilleurs chiffres de consommation et du taux de rejet de CO2 le plus bas de sa catégorie. Ainsi voit-on à Bruxelles la nouvelle Golf BlueMotion qui ne rejette que 99 g/km de CO2 contre 104 pour la Golf BlueMotion Technology, tout récemment mise à l'essai par Auto 55. La Passat BlueTDI avec catalyseur DeNox (AdBlue) se contente pour sa part en moyenne de 5,2 l aux 100 km de Diesel et rejette 137 g/km de CO2. Dans le courant de l'année, Volkswagen nous promet d'autres versions BlueMotion de ses Polo et Passat. Au total, ce ne sont pas moins de 30 modèles "verts" qui apparaissent au catalogue de VW, dont 6 alimentés au gaz naturel.
Contrairement au Salon IAA de Francfort, nous ne verrons aucune VW électrique à Bruxelles. L'importateur compense partiellement cette carence avec un e-Solex, un deux-roues entièrement électrique et non polluant. Il apparaît sous le contrat "6 roues" de l'importateur pour clients professionnels et comme voiture de remplacement chez les concessionnaires VW. Signalons enfin la rénovation en profondeur du Multivan et le lancement de la Golf Variant, troisième forme de carrosserie de la sixième génération Golf.