Le fabricant suédois de voitures de sport a abandonné l'acquisition de Saab. Ce processus était déjà dans un stade avancé. Koenigsegg avait même trouvé le chinois SAIC comme investisseur supplémentaire et la Banque européenne d'investissement avait récemment approuvé un prêt.
Selon Christian Koenigsegg, tout ce processus était trop lent. Cela rendait impossible de suivre le plan d'entreprise initial que nécessitait Saab. Koenigsegg a alors pris la décision « difficile et douloureuse » de ne plus procéder à l'acquisition.
Saab est entre-temps devenu une entité distincte chez General Motors, mais les Américains restent encore le seul actionnaire majoritaire. Le conseil du groupe va se réunir la semaine prochaine pour décider de l'avenir de la marque. Toutes les options restent ouvertes. Trois scénarios sont évidents. Saab peut se placer en faillite, ou alors on recherche un nouvel acheteur, ou bien GM récupère la marque avec ses propres ressources. Car la santé financière de GM s'est bien améliorée. Plus tôt dans l'année, la société a décidé de renoncer à la vente d'Opel à l'équipementier canadien Magna et son partenaire russe Sperrbank.