Fini l'attente. Ford à dévoilé la nouvelle Mustang en première mondiale à Barcelone.
2014 sera l'année des cinquante ans de la Pony car par excellence. Un prototype avait déjà été créé en 1962, mais pour notre plus grand bonheur, il a vite été oublié. C'est donc le 17 avril 1964 que la Ford Mustang vit le jour. Les motorisations variaient du 6 cylindres en ligne d'un peu plus de 100ch au V8 de 289ci (4,7 litres de cylindrée) qui développait déjà 380ch dans la série spéciale de la GT-350 R Paxton. Le modèle emblématique de Ford à même été autorisé à utiliser son propre logo, le Mustang au galop prend ainsi la place du losange bleu sur la calandre et les ailes. Elle trouvera vite sa place dans le cœur des américains et ensuite dans celui du reste du monde, grâce au cinéma en générale et en particulier au film Bullit et la fameuse scène de poursuite que Steeve McQueen s'est fait un plaisir de tourner lui-même. Mais les années '80 et '90 furent une vraie descente aux enfers pour le coupé américain. Le nouveau look insipide n'a jamais séduit les amateurs et même si certaines motorisations étaient carrément rageuses, le charme ni était plus et elle a tout doucement commencé à passer inaperçue.
Le style néo-rétro ayant fait fureur avec certains modèles du vieux continent, comme la Beetle ou la Mini, Ford a planché sur ce qui a vraisemblablement redonné vie au mythe. En 2005, c'est "back to the basics". Le géant américain annonce la renaissance tant attendue par les puristes. La Mustang est de retour, la vrai, celle qui nous a fait rêver, celle qui représentait le "American Way of Live" et les "Golden Sixties", celle qui finalement à redonné le sourire aux américains après la morosité ambiante qui s'est installée à la suite du 11 septembre 2001.
Après 9 millions de véhicules vendus depuis son lancement il y a bientôt cinquante ans, Ford nous présente un millésime 2014 avec un nouveau visage. La ligne générale, bien que plus large et plus basse, paraît plus fluide. Le capot moteur à été resculpté, le regard s'est affiné et donne une apparence plus agressive. L'arrière est moins pataud, moins massif que le modèle précédant, avec des feux arrières affinés et des jantes mieux intégrés à l'ensemble.
L'intérieur reprend les grandes lignes du modèles précédant en conservant le style rétro tant apprécié, mais se met au goût technologiques du jour, avec un écran multimédia qui s'immisce dans la console centrale, il incorpore les systèmes MyFord Touch, Track Apps, les jauges MyColour et un nouveau système audio Shaker Pro. Ford promet des matériaux de meilleure facture et une finition à la hausse. L'espace intérieur, qui était un des points faibles de son prédécesseur à été corrigé, il offre désormais davantage de place. Le volume du coffre par contre n'a pas encore été dévoilé.
Sous le capot, nous retrouvons. le 3,7 litres V6 de 303ch et 365Nm de couple. Ensuite arrive un quatre cylindres suralimenté de 2,3 litres développant 309ch et 406Nm. Pour finir, le gros V8 de 5,0 litres est bien entendu au catalogue avec ses 426ch et son couple de 528Nm. Le constructeur américain a confirmé la commercialisation de la Mustang en Europe d'ici environ un an. Ce qui n'était pas le cas avec le modèle précédant, qui malgré une cylindrée pas franchement adaptée à notre taxation en vigueur obligeait certains irréductibles amateurs à passer par des filiales d'importation pour acquérir leurs muscle car. Cette opération engendrait un surcoût important et faisait grimper la facture finale aux alentours des 50 à 60.000 €. La commercialisation européenne de la nouvelle Mustang est sans aucun doute la raison pour laquelle la version à quatre cylindres est venue s'insérer dans la gamme. Mais avec ses 309ch, les futurs propriétaires devront tout de même s'acquitter de la TMC maximum, et puis, quatre cylindres dans une carrosserie de muscle car fera autant grincer des dents qu'un diesel dans une Porsche. Quoi qu'il en soit, la clientèle aura le choix de la raison ou celui du cœur! Vous pouvez regarder les nombreuses photos de la nouvelle Ford Mustang en cliquant ici.