Petite, étroite et doté d’un coffre miniature. Voici la jumelle de la Peugeot iOn (et de la Mistubishi i-Miev qui n’est plus au catalogue chez nous). En réalité ce sont les marques françaises qui ont commercialisé la i-Miev rebadgée. Sa petite taille et sa faible autonomie (100km en conditions réelles) la limiteront à un usage strictement urbain. Elle sort du lot grâce à son prix, 21.769 €, bien par-dessous celui de ses cousines.

Esthétiquement, elle est pratiquement identique à la précédente ZOE. Ce qui sera plus compliqué sera de choisir votre modèle. Elle débute avec la batterie de 22kWh et avec le moteur R90 de 92cv. Ensuite il existe une version de 40kWh avec une autonomie d’environ 300km, mais sans recharge rapide, pour cela il faut opter pour la version Q90, mais vous perdez environ 30km d’autonomie. Vous suivez ? Elle est à vous dès 22.450 €, mais le haut de gamme flirte avec les 40.000 €.

La smart fortwo electric drive change de nom pour s’appeler EQ fortwo, en accord avec le reste du groupe Daimler et son pari pour la mobilité électrique. Pour le reste, la voiture est identique. Même batterie de 17,6kWh et même autonomie réelle de près de 100km. Si vous ne quittez pas la ville, elle pourrait bien être le meilleur compromis urbain, à partir de 22.602 €.

Comme celle qui la précède en ordre de prix, la smart forfour procède au même changement d’appellation. Toujours très compacte, elle offre encore quatre places et un moteur de 81cv avec une autonomie à peine supérieure à 100km. Aussi urbaine, elle souligne son côté connecté qui s’applique à toute la gamme smart avec entre autres les services de car sharing privé. Elle débute à 23.570 €.

L’e-Méhari a été pensée par Citroën pour le marché des hôtels, resorts et location de voiture dans les zones de plage. Sa taille et son autonomie (120km) la destinent à un usage récréatif. Bien que, grâce à sa nouvelle version à toit rigide, elle peut parfaitement se transformer en sympathique voiture urbaine. Il faudra pour cela débourser au moins 25.118 €.

Ce n’est que la troisième (et dernière) smart de ce classement. Vous avez maintenant compris qu’elle a changé de nom. Même batterie et même autonomie que son homologue à toit fixe, elle n’ont qu’un point divergent : son large toit rétractable. Ah non, son prix aussi change. Il passe à 25.869 €.

Ces dernières années, Volkswagen a mis un gros coup d’accélérateur sur l’électrification de sa gamme. La e-up a été l’une des premières à ouvrir le bal. Et puisqu’ils avaient prévu le coup avant de la dessiner, elle offre une habitabilité et un confort de marche identiques à ceux de ses homologues à combustion. Avec son autonomie de près de 140km, elle se limite à des déplacements urbains, ce qui a tendance à faire difficilement passer la pilule des 27.200 € qu’elle réclame pour sortir de concession, surtout par rapport à la Renault Zoe qui offre plus du double d’autonomie pour 5.000 € de moins.

C’est la plus chère du trio franco-japonais cité plus haut. Si d’un côté c’est une proposition idéale pour se déplacer en ville, son prix et son autonomie restreinte la limitent au marché de flottes pour entités privées ou publiques. Difficile de recommander la Peugeot iOn pour un usage particulier. Pour son prix, 30.370 €, d’autres alternatives bien plus intéressantes s’offriront à vous.

La nouvelle génération de Nissan Leaf, une des voitures électriques les plus vendues au monde, a effacé les critiques qu’a essuyé le modèle précédent. Le design est plus consensuel – pour ne pas dire conservateur, le châssis a été notablement amélioré et elle bénéficie désormais d’une autonomie décente (270km), grâce à sa batterie de 40kWh. En même temps, son moteur gagne près de 50% de puissance. Il génère 110kW (150cv) pour un couple instantané de 320Nm. Son prix : 33.140 €.

La Hyundai Ioniq Electric est le pari le plus récent de la marque coréenne (la Kona électrique n’est pas encore en vente) et probablement le plus prétentieux. Hyundai propose une même voiture avec trois différents modes de propulsion : à combustion interne, hybride branchable (PHEV), et 100 % électrique. Elle dispose d’un moteur de 120cv et d’une batterie de 28 kWh pour une autonomie réelle de 200km. Tout cela se répercute son un prix de minimum 35.699 €.

La Kia Soul EV et l’un des vétérans sur le marché belge, bien qu’elle n’y soit que depuis 2014, c’est pourquoi son autonomie de 160km ne peu plus lutter contre celle d’une Nissan Leaf, Renault Zoe ou BMW i3. Elle conserve le design originel, l’habitabilité et le volume de coffre de la Kia Soul à moteur thermique. Son prix semble exorbitant pour ce qu’elle propose : 35.890 €.

Une BMW électrique dans le classement des voitures électriques les moins chères ? Effectivement, il s’agit de la BWM i3 94Ah, pour 3.000 € de plus que la Kia Soul. Le léger facelift apporte quelques améliorations à la batterie et donc à l’autonomie. La propulsion électrique se compose toujours d’un moteur de 125kW (170cv) et 250Nm de couple et d’une batterie lithium ion de 33kWh, capable de vous emmener sur une distance comprise entre 180 et 200km. Elle représente l’entrée de gamme i3 et vous échange les clefs contre 38.800 €.

Elle n’est pas la plus puissante, 100kW (136cv), mais l’e-Golf dispose d’une meilleure autonomie que l’i3 (dans cette gamme de prix du moins, et sans émettre la moindre particule). Elle promet 300km, bien qu’en utilisation réelle nous savons pertinemment qu’elle parvient difficilement à dépasser les 220km. Et avec l’option recharge rapide, une heure sur le courant continu suffit pour recharger 80% de la batterie. Pour le reste, entre elle et l’i3, c’est une question de goût, car avec un ticket d’entrée à 39.010 €, seulement 210 € les séparent.