Cela fait plus d’un quart de siècle que nous n’avons rien entendu de significatif au sujet de Brabham – autrefois légende du sport automobile. Mais regardez, les Australiens sont de retour, et de quelle manière ! Voici la Brabham BT62.
Tel père tel fils
Marcher sur les traces du légendaire Jack Brabham n’est bien entendu pas chose aisée. Son fils, David, peut être fier de lui et de la BT62, avec laquelle il redonne vie à Brabham. C’est une supercar bestiale, avec un 5,4l V8 placé juste derrière le conducteur et le seul passager. Atmosphérique, tout simplement. Qui aurait besoin d’un turbo dans un moteur qui délivre déjà la puissance (diabolique) de 710cv et 666Nm ?
Boite à malices
Certes, la puissance de la BT62 n’est pas forcément choquante en comparaison avec les critères des supercars – voire hypercars – actuelles, mais la boite à malices de Brabham cache encore quelques trucs. La carrosserie est dans sa totalité conçue de carbone, mélangée à du kevlar. Le volant ? En carbone ! Les berceaux autours des sièges sport ? Du carbone. Le tableau de bord ? Carbone. Les portières ? Oui, vous l’avez deviné… Par conséquent, la BT62 ne pèse que 975kg.
Comparez-la par exemple à la McLaren 720S, non des moindres dans son segment. Cette dernière développe 720cv et 711Nm, mais doit composer avec une masse de 1.400kg. Heureusement, la Brabham dispose d’un ensemble impressionnant d’ailerons. Ils génèrent jusque 1.200kg d’appui. Il n’y a pas encore de chiffres officiels pour la BT62, mais puisque la McLaren atteint les 200km/h en 6,9 secondes…
Bien sûr que c’est cher
1,4 million d’euros pour le petit joujou. Et le terme est bien choisi, car vous ne pourrez hélas pas la conduire sur route ouverte, mais uniquement sur circuit. Ils n’en construiront pas plus de 70 exemplaires.