Le groupe Jaguar Land Rover ne traverse pas actuellement sa meilleure période. D’une part, les ventes se voient affectées par les tensions commerciales entre la Chine et les USA, les principaux marchés du groupe, et d’autre part, en Europe, le groupe fait face à un rejet croissant du diesel et doit surtout se préparer à un éventuel Brexit sans accord. Ceci pourrait conduire à d’importantes taxes douanières. En effet, la production de leur première voiture électrique, l’I-Pace et de leur petit SUV E-Pace est sous-traitée à Magna Steyr, en Autriche. En outre, le groupe est en train d’ériger une usine en Slovaquie qui dès 2020 devrait être en mesure de produire jusque 100.000 véhicules par an. Un investissement de 1,4 milliard d’euros.
5.000 emplois en péril
Le PDG de JLR, Ralf Steph, a prévenu Theresa May en septembre dernier qu’un mauvais accord sur le Brexit (ou pas d’accord du tout) mettrait en danger une grande quantité d’emploi et couterait 1,2 milliard d’euros par an à l’entreprise.
Maintenant, JLR envisage le licenciement de 5.000 travailleurs sur un total de 40.000 au Royaume-Uni. Le constructeur premium, propriété de Tata Motors, rendra son plan public en janvier prochain. Ce sera le point clé d’un nouveau plan d’entreprise qui a pour objectif de réduire les coûts du groupe durant les trois prochaines années.