Audi avait déjà présenté une SQ5 ? Oui, mais elle fonctionnait à l’essence. La version proposée actuellement fait appel au carburant plus lourd. Avec un logo TDI sur le hayon arrière, elle est encore plus puissante.
Comme son prédécesseur, le SQ5 TDI propose à nouveau un six cylindres. Il est équipé d’un compresseur électrique et d’un système à micro hybridation. Cela permet avant tout l’utilisation d’un minimum de diesel pour parcourir un maximum de distance. Avec à peine 6,8l de carburant, vous pourrez parcourir 100km. Cela représente 177g/km de CO₂.
Bourreau de couple
La pression d’alimentation électrique veille à fournir plus de puissance et une grosse dose de couple. Au total, le moteur développe quelque 347cv et 700Nm. De quoi arracher les pavés. Le SUV de taille moyenne atteint les 100km/h en à peine 5,1 secondes avant de se voir brider électroniquement la vitesse de pointe à 250km/h.
Groupe motopropulseur
Rien de tout cela ne serait possible sans l’aide de la transmission aux quatre roues Quattro, ni de la boîte automatique à double embrayage de 8 rapports. Audi admet que la transmission intégrale a une préférence pour les roues arrière, mais vu que la répartition de la transmission peut varier jusqu’à 70% vers les roues avant, les conclusions sur sa conduite et son comportement seraient donc à l’heure actuelle un peu prématurées. Vous pourrez certainement en tirer davantage avec la présence (optionnelle) des différentiels intelligents qui veillent à ce que le museau du SUV suive la direction que vous avez indiquée avec le volant. Vous pouvez également sélectionner le Dynamic Steering sur la liste d’option, bien que cela ne soit pas conseillé. Sur papier, ce système adapte la démultiplication de la direction à la vitesse de déplacement et à l’angle de braquage, mais en pratique cela signifie que vous ne savez jamais vraiment avec certitude quelle réaction pourrait avoir la voiture.
L’Audi SQ5 TDI fera ses débuts à Genève, durant le Salon de l’Auto.