Selon toute apparence, le gouvernement belge a travaillé sur un cadre unique qui permet aux véhicules anciens de circuler dans les zones à faibles émissions. Cela a été autorisé – il y a eu beaucoup de protestations contre l’examen apparemment arbitraire des véhicules anciens dans les différentes zones LEZ de notre pays. Ils sont autorisés à Bruxelles une fois atteint l’âge de 30 ans, mais doivent être immatriculés comme ancêtres et porter une plaque O (avec certaines restrictions d’utilisation). A Anvers, ils bénéficient d’un tarif réduit, mais seulement à partir de 40 ans, quelle que soit la plaque d’immatriculation qu’ils portent (avec ou sans restriction d’utilisation).
Notre pays n’est d’ailleurs pas le seul à recenser ces zones LEZ qui boudent notre plaisir des ancêtres. Elles sont aussi de plus en plus fréquentes dans d’autres pays. En Europe, ces vieux véhicules bénéficient également d’un arrangement favorable à certains endroits, mais pas partout.
Ancêtres électriques
Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que l’électrification arrive dans ces vieilles voitures. Il est déjà possible de se procurer une Citroën Mehari ou une Renault R4 électrique, et il existe même une Volkswagen e-Cox (photo ci-dessus) ou une Jaguar E-Type Zero en provenance directe de chez le constructeur. Pour bien des ancêtres, le moteur n’est pas l’élément déterminant du caractère de la voiture, mais il en existe beaucoup d’autres pour lesquelles c’est irrémédiablement le cas. La Jaguar citée plus haut n’est clairement pas la même sans la sonorité envoutante de son moteur.
Aucune valeur historique
La FIVA – Fédération Internationale des Véhicules Anciens, n’a pas la moindre sympathie pour cela. Par le biais d’un communiqué, ils ont fait savoir que ‘’une organisation dédiée à la préservation, la protection et la promotion des voitures de collection, ne peut pas soutenir l’utilisation de pièces de voitures électriques modernes (moteurs et batteries) pour remplacer le groupe motopropulseur d’un ancêtre’’. La fédération conclut en déclarant qu’un ancêtre dont le groupe motopropulseur a été remplacé n’a que très peu, voire aucune valeur historique. Si ce genre de modifications devaient être apportées, la FIVA recommande qu’elles soient opérées de manière à les rendre réversibles, afin que la voiture puisse aisément retrouver son état d’origine.